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LA TANZANIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 27/09/2020

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État de l'Afrique qui comprend des territoires continentaux et les îles de Zanzibar et de Pemba, dans l'océan Indien ; capitale Dodoma. La république unie de Tanzanie est née en avr. 1964 de la réunion du Tanganyika et de Zanzibar. C'est un des pays où les traces de la présence humaine sont les plus anciennes (traces de pas et restes d'hominidés de 3,5 à 4 millions d'années à Laetoli ; le zinjanthrope d'Oldoway remonte à près de 2 millions d'années). En dehors de Zanzibar, la Tanzanie est formée de deux régions qui n'ont eu de communauté de destin qu'à partir de l'ère coloniale : à l'intérieur, une région de plateaux où des peuples très anciens, vraisemblablement Bochimans, furent remplacés par des Bantous cultivateurs et éleveurs qui, par suite des migrations successives, ne constituèrent jamais une unité politique et culturelle ; sur la côte, au contraire, une région ouverte depuis les temps les plus anciens aux relations avec les divers peuples de l'océan Indien. Cette zone côtière fut fréquentée au Moyen Âge par des Persans, des Indiens, des Indonésiens, des Chinois même, mais, dès le VIIe s., les Arabes méridionaux s'assurèrent une position prépondérante. Tous ces étrangers ne s'intéressaient à l'intérieur du pays que pour y chercher l'or, l'ivoire et les esclaves. Ainsi furent fondés les comptoirs de Pemba (vers 730), de Zanzibar, de Kiloa (vers 957). Beaucoup d'immigrés arabes et persans s'établirent sur cette côte, qu'ils appelaient pays de Zendj, s'y installèrent luxueusement et s'africanisèrent pour former, à partir du XIIIe s., la civilisation métisse des Swahili où se mêlaient les influences bantoues, indiennes, persanes et chinoises. Dès la fin du XVe s., les Portugais enlevèrent sans combat aux Arabes l'îlot fortifié de Kiloa (1505), mais ne cherchèrent pas plus que leurs prédécesseurs orientaux à explorer systématiquement l'intérieur. Ils durent cependant faire face aux révoltes de certaines populations locales, telle celle des Zimbas, à la fin du XVIe s., tandis que les Arabes de la côte trouvaient un puissant allié dans le sultanat d'Oman et Mascate. En 1698, les Omanais chassèrent les Portugais de la côte. Après que la capitale d'Oman eut été transférée à Zanzibar, en 1830, le sultanat se scinda en deux États en 1856, Mascate (dans la péninsule arabique) et Zanzibar. • Exploration et colonisation • La Tanzanie indépendante Exploration et colonisation Dès les années 1840, les marchands arabes en quête d'esclaves et d'ivoire avaient atteint le lac Tanganyika et noué des relations avec le royaume de Bouganda, sur le lac Victoria. L'exploration du pays par les Européens fut menée par Burton et Speke (1857/58), Speke et Grant (1860), Livingstone (1866/72), puis Stanley (1871). La colonisation fut entreprise par l'Allemand Karl Peters, qui, entre 1875 et 1885, obtint divers territoires des chefs indigènes du Tanga. En févr. 1885 fut fondée la Compagnie de l'Afrique-Orientale allemande ; celle-ci exerça désormais le contrôle de toute la région côtière (1888). En 1891, l'Afrique-Orientale était devenue officiellement une colonie allemande mais l'Allemagne reconnaissait la domination de la Grande-Bretagne sur Zanzibar depuis 1873. En 1920, la SDN confia au Royaume-Uni le mandat sur ce territoire, qui prit le nom de Tanganyika. En 1946, l'ONU confirma la tutelle britannique sur le Tanganyika ; le nationalisme prit un essor rapide sous l'impulsion de la Tanganyika African National Union (TANU), dirigée par Julius Nyerere, qui triompha aux élections de 1960. La Tanzanie indépendante Indépendant au sein du Commonwealth en déc. 1961, le Tanganyika devint une république (9 déc. 1962), tout en restant dans le Commonwealth. Le 27 avr. 1964, le Tanganyika et le Zanzibar décidèrent de s'unir en un seul État, qui prit le nom de Tanzanie. Nationalisations et expropriations de terres consacrèrent l'orientation socialiste du président J. Nyerere, qui se rapprocha de la Chine à partir de 1968. Les interventions militaires tanzaniennes dans les conflits de l'Ouganda contribuèrent à la crise économique qui contraignit le pays à recourir à l'aide du FMI en 1982. En oct. 1985, J. Nyerere démissionna de la présidence ; Ali Hassan Mwinyi lui succéda et procéda à la libéralisation de l'économie. J. Nyerere, qui conserva le contrôle du parti unique, le Chama Cha Mapinduzi (CCM), jusqu'en 1989, continua à jouer un rôle politique et contribua à lancer le débat sur le multipartisme, finalement instauré en 1992. En oct. 1995 eurent lieu les premières élections générales pluralistes de l'histoire du pays : elles se soldèrent par la victoire du CCM, dont le candidat, Benjamin Mkapa, fut élu président. En août 1998, un attentat détruisit l'ambassade américaine à Dar es-Salaam ; il fut attribué a posteriori à Al Qaida. En oct. 2000, la réélection du président Mkapa fut contestée par Zanzibar, notamment par le Civic United Front (CUF), favorable à l'autonomie de l'île.

« LA TANZANIE AU XXe SIÈCLE La Tanzanie est née le 26 avril 1964 de l’union du Tanganyika, vaste État continental indépendant depuis le 9 décembre 1961, et de l’ancien sultanat de Zanzibar et Pemba, indépendant le 10 décembre 1963, mais théâtre un mois plus tard d’une révolution vaguement marxiste, chassant du pouvoir l’aristocratie d’origine omanaise qui régnait depuis plus d’un siècle sur les îles.

Cette union déséquilibrée, territorialement et démographiquement, est née de la volonté de deux chefs d’État, le Tanganyikais Julius Nyerere et le Zanzibarite Abeid Karume (1906-1972). Le temps colonial. À la veille du xxe siècle, le sultanat, protectorat britannique depuis 1890, profite depuis un siècle de la rente tirée du girofle.

Plus artificiel, le Tanganyika réunit plus d’une centaine de chefferies et royaumes bantous troublés par des invasions ngoni, puis ravagés par des épidémies (1890-1900).

Après la conférence de Berlin (1884-1885), la compagnie à charte de Carl Peters, la Deutsche Ostafrikanische Gesellschaft (DOAG), se voit confier la colonie du Tanganyika.

Mais très vite, la DOAG perd son privilège (1891).

La brutalité de l’administration allemande provoque des révoltes, notamment entre 1905 et 1907 (révolte Maji-Maji dont la répression fera environ 100 000 morts), tandis que des colons s’installent sur les terres prometteuses du Nord-Est.

Les Allemands recrutent des autorités locales parmi les minorités arabes ou swahili et construisent des voies ferrées et des routes desservant les grandes plantations (sisal, café, hévéa).

Missionnaires catholiques et protestants s’installent à l’intérieur du pays resté peu islamisé.

Sur les îles, le principal événement est l’abolition définitive de l’esclavage en 1897. En 1919, après le traité de Versailles, le Tanganyika devient territoire sous mandat de la Société des Nations (SDN), géré par la Grande-Bretagne.

Dar es-Salam succède à Bagamoyo comme capitale, Sir D.

Cameron expérimente une Indirect Rule (1925-1931) assez artificielle.

Au sein de l’Afrique orientale britannique, le Tanganyika est le parent pauvre (faiblesse des investissements) et s’épargne l’implantation de colons européens ; des petits paysans participent aux cultures de rente (café, coton, thé), s’organisent en coopératives, mais de vastes espaces sont mis en réserves naturelles d’où les éleveurs sont exclus. Dans ce contexte, les premières mobilisations africaines s’organisent.

Des petits employés jettent les bases de la Tanganyika African Association (1929) intégrant salariés et commerçants.

En 1954, sous l’impulsion d’un jeune enseignant, J.

Nyerere, elle devient un vrai parti politique, la Tanganyika African National Union (TANU).

Si, après 1946, la tutelle de l’ONU, régime international plus effectif, succède au mandat, sur le plan économique, les handicaps d’une économie primaire rurale s’alourdissent.

La constitution du bloc de l’Est, l’extension de l’anticolonialisme encouragent l’entreprise nationaliste au Tanganyika, comme à Zanzibar, où les populations africaines se sont aussi organisées sur des bases ethnico-corporatives (associations « africaine », « shirazi »…). Le temps de l'indépendance. Le pouvoir colonial réagit avec pragmatisme, mettant en place, entre la fin des. »

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