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LA SYRIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 27/09/2020

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« Article encyclopédique LA SYRIE AU XXe SIÈCLE Le mandat français entérine, en 1920, la création distincte de la Syrie et du Liban.

Les Français entrent à Damas en juillet 1920 après en avoir chassé Faysal al-Saoud, fils du chérif de La Mecque, proclamé roi d’une Grande Syrie de 1919 à 1920.

Cette brève indépendance a cristallisé l’aspiration panarabe, thème majeur des indépendances à venir.

La promulgation d’une Constitution républicaine (1930) est suivie de la proclamation de l’indépendance (1941), qui ne prend effet qu’avec le départ de l’armée française (1946). La défaite arabe de 1948-1949 marque la première crise du jeune État.

Les coups d’État qui se succèdent ensuite sont dominés par l’armée.

L’ascension des partis de gauche, en particulier du Baas (Parti socialiste de la résurrection arabe, fondé par Michel Aflak), amorce la longue alliance avec l’URSS (1957) et met à jour la rivalité croissante entre le Baas et le Parti communiste.

Les troubles politiques de 1957-1958 accélèrent la création de la République arabe unie (RAU, février 1958) entre la Syrie et l’Égypte de Nasser, qui a tôt fait de susciter le désenchantement : un coup d’État met fin à cette brève union (1961). Le parti Baas prend le pouvoir en 1963.

Le conflit interne entre la vieille garde panarabe et la jeune garde militaire prosyrienne (Salah Jedid [1926-1993] et Hafez al-Assad) se développe jusqu’au « Coup de la jeune garde » (1966).

En son sein, après la défaite arabe de 1967, l’opposition se radicalise entre une aile idéologue (S.

Jedid, dirigeant du Baas) et une aile pragmatique (H. al-Assad).

Le coup d’État d’H.

al-Assad contre le tandem Salah Jedid-Noureddine Atassi (président), le 12 novembre 1970, est présenté comme un « mouvement de correction ». L’ère Assad (1971-2000). Plébiscité président en mars 1971, H.

al-Assad instaure un pouvoir autocratique assis sur l’armée et les services de sécurité, largement investis par ses coreligionnaires alaouites, et développe, via le Baas, des structures d’encadrement à chaque échelon de la société.

La coalition du Front national progressiste, qui rassemble autour du Baas des partis nationalistes et progressistes, montre vite les limites de son ouverture, tandis que les mouvements d’opposition sont victimes d’une sévère répression policière.

Sous H. al-Assad, la Syrie devient un acteur essentiel de la scène proche-orientale en prenant la tête du front de la fermeté arabe face à Israël.

La guerre israélo-arabe de 1973, menée avec l’Égypte, est un échec malgré le retour d’une partie des territoires de 1967 : le plateau du Golan (annexé en 1981) reste sous occupation israélienne.

La « parité stratégique » avec Israël, obtenue grâce au soutien de l’URSS, devient l’élément central de la politique militaire de Damas. L’engagement de la Syrie dans la guerre civile libanaise (1975-1991), dès 1976, a plusieurs objectifs : maintenir le glacis libanais face à Israël ; empêcher toute création d’un Liban chrétien allié d’Israël ; ne pas laisser à la seule résistance palestinienne la responsabilité d’une stratégie arabe globale face à Israël.

La Syrie entend maintenir l’équilibre entre les différents camps. Malgré l’enlisement du conflit dans les années 1980, les accords de Taëf (1989), qui mettent fin à la guerre, signent sa victoire : la pax syriana au Liban est formalisée par un « traité de fraternité » (1991) et la présence de l’armée. »

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