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LA SUÈDE AU XXe SIÈCLE

Publié le 24/09/2020

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« Article encyclopédique LA SUÈDE AU XXe SIÈCLE La Suède, qui avait conquis la Finlande au Moyen Âge, doit la céder en 1809 à la Russie.

En 1810, le maréchal français Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844) est désigné comme prince héritier de Suède.

Ayant lutté aux côtés des Alliés contre Napoléon, il obtient en 1814 que le Danemark cède la Norvège à la Suède.

Sous le nom de Charles XIV, il règne de 1818 à sa mort (et fonde la dynastie toujours régnante à Stockholm).

Les institutions politiques suédoises se libéralisent progressivement au cours du xixe siècle.

En 1866 est institué un Parlement (Riksdag) formé de deux chambres (qui seront ramenées à une seule en 1971).

Le suffrage universel masculin est introduit en 1907, le vote des femmes en 1921. Entre-temps, les Norvégiens, qui refusaient toute idée d’intégration, ont fini par obtenir leur indépendance (1905). La politique de neutralité adoptée au xixe siècle se poursuit au xxe, permettant au pays de se tenir à l’écart des deux guerres mondiales, non sans quelques concessions à l’Allemagne nazie (livraisons de minerai de fer, transit de troupes en 1940 et 1941).

À la différence du Danemark et de la Norvège, la Suède n’adhère pas au Pacte nord-atlantique en 1949, mais elle mène une politique étrangère active, notamment au sein de l’ONU, dont le Suédois Dag Hammarskjöld (1905-1961) est secrétaire général de 1953 à sa mort, à l’époque de la décolonisation. La politique intérieure suédoise est marquée par l’hégémonie du Parti social-démocrate, créé en 1889.

Sa première grande figure, Hjalmar Branting (1860-1925), devient chef du gouvernement au début des années 1920.

Les sociaux-démocrates restent au pouvoir sans interruption de 1932 à 1976.

Ils dotent la Suède de la législation sociale la plus avancée d’Europe (le « modèle suédois »).

La « crise de l’État-providence » affecte ensuite la Suède comme les autres pays d’Europe occidentale, ce qui se traduit par un affaiblissement du Parti social-démocrate, à diverses reprises supplanté au pouvoir par la droite. Membre fondateur de l’AELE (Association européenne de libre-échange, 1959), la Suède, en raison de sa neutralité, se tient à l’écart de la CEE (Communauté économique européenne), tandis que le Royaume-Uni et le Danemark y entrent en 1973.

En revanche, après l’effondrement de l’URSS, elle présente sa candidature, en même temps que la Finlande, et devient membre de l’Union européenne en 1995. Elle ne s’associe toutefois pas à la mise en place de la monnaie unique (euro) en 1999. Jean SELLIER. »

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