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La structure de la pièce: Fin de partie de Beckett

Publié le 25/01/2021

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Quant aux fils, ils ont en commun de vouloir tuer leurs pères. « Si je pouvais le tuer je mourrais content » (p. 41), avoue Clov. Hamm envisage, après avoir empoisonné sa mère, de « condamner les couvercles » (p. 38) des poubelles, donc de provoquer une asphyxie. Cette symétrie dans les réactions dessine comme une architecture intérieure de l'œuvre.

« La structure de la pièc e D égager la structure de Fi n de parti e semb le d e prime abord m alaisé.

La pièce ne comporte effet qu 'un seul acte, que de surcroît aucune scène ne s ubdivise.

Quan t à l' intrigue, elle est inexistante.

Pourtant, comme l'a précisé Beckett, « dans Fin de partie, ri en n 'arrive par accident, tou t est bâti s ur l'analogie et la r épétitiol i1 ».

Ces deux procédés de la ré pétition et de l'analogie st ructurent l'œuvre, au xquels on peut en ajouter un troisième: celui du frag­ m ent, comme dans u ne mos a�?u e don t une infinité d e pet its élé­ men ts fi nissent par constituer u n tab leau.

UNE ST RUC TURE F ONDÉE S UR DES R ÉP ÉTITIONS Trois leitmotive reviennent comme des refrains: ceux de la pénurie, du départ et de la « fin ».

1 Le leitmotiv de la pénurie Tout s'épuise dans le refuge qu'habitent les personnages.

« Il n'y a plus de roues de bicyclette » {p.

20) pour le fauteuil de Hamm.

« Il n'y a plus de bouillie» (p.

21) pour Nagg.

Il n'y a plus de« sciure » dans les poubelles (p.

30).

« Il n'y a plus de dragées » (p.

74), « plus de plaids» (p.

87), cc plus de calmant» {p.

92).

Il n'y a même cc plus de cercueils » (p.

100) pour enterrer les morts.

1.

C'est ce qu'a dit Beckett aux acteurs du Schiller Theater de Berlin (➔ PROBLÉMATI­ QUE 15).

Témoignage rapporté et cité par Deirdre Bair, Samuel Beckett, Fayard, 1979 pour la traduction française, p.

420.. »

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