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LA SOMALIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 24/09/2020

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« Article encyclopédique LA SOMALIE AU XXe SIÈCLE La Somalie contemporaine naît en juillet 1960 de la fusion de deux territoires. Le Somaliland, au nord-ouest, est une colonie britannique où l’influence du colonisateur a été minime.

En effet, Londres, en y prenant pied, veut sécuriser l’approvisionnement d’Aden et faire pièce aux ambitions coloniales françaises (la France prend contrôle de la Côte française des Somali - actuelle Djibouti - en 1884-1885).

L’ancienne colonie italienne, la Somalia, dont les frontières coloniales ne sont fixées qu’en 1920 lorsque les Britanniques abandonnent aux Italiens le Jubaland, est quant à elle la zone la plus riche, avec des terres fertiles, et la plus peuplée.

C’est dans ce territoire que l’État a eu l’influence la plus grande. La classe politique exige dès les années 1940 la réunification de toutes les populations somali, qu’elles résident dans l’Ogaden éthiopien, dans le nord du Kénya ou à Djibouti, quitte à oublier que d’autres groupes ethniques y vivent également.

Cet irrédentisme provoque en 1963 et 1964 des crises avec l’Éthiopie et le Kénya.

Si le gouvernement de Mohamed Ibrahim Egal, de 1967 à 1969, s’efforce d’adopter une politique plus mesurée, sa corruption atteint de tels niveaux que le coup d’État réalisé par Mohammed Siyad Barré (1919-1995) en octobre 1969 est salué par la population. La guerre de l'Ogaden. Après avoir déjà flirté avec le bloc soviétique dans les années 1960, l’adoption du « socialisme scientifique » par un pouvoir militaire qui mise radicalement sur la Grande Somalie permet d’obtenir des ressources pour construire l’appareil militaire nécessaire à la conquête de l’Ogaden éthiopien.

En 1977, M.

Siyad Barré, profitant de la confusion consécutive à la révolution éthiopienne (1974), lance une offensive d’ampleur.

Mais après quelques mois, une intervention cubano-soviétique provoque une retraite en désordre de l’armée somalienne alors que les États-Unis se décident à appuyer avec une grande modération Mogadiscio. L’évolution intérieure dès avant la guerre et la défaite incitent des oppositions divisées à prendre les armes grâce au soutien éthiopien et un temps libyen.

Dans l’ancien Somaliland, la répression contre le Mouvement national somalien (MNS) conduit l’armée à détruire la deuxième ville du pays à la suite d’une offensive surprise au printemps 1988 qui permet à l’opposition de contrôler sa capitale.

L’essentiel de la population du Nord-Ouest bascule alors dans la guerre et dans le soutien au MNS.

Dans le Sud, la situation est plus confuse : dans l’ex-Jubaland, un front armé prend forme à partir de la mutinerie de militaires mécontents de l’accord tardif signé avec l’Éthiopie en mai 1988. La situation dégénère également dans le Centre-Sud. La Guerre froide avait créé une véritable rente pour l’État somalien, qui réussit à subsister grâce à l’aide internationale octroyée sans conditions par les pays occidentaux, en particulier l’Italie.

Cette aide développe la corruption à un niveau jamais atteint auparavant et bien au-delà de l’élite dirigeante. Guerre civile et fragmentation.. »

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