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La socialisation differenciee

Publié le 27/01/2024

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« De nos jours, les stéréotypes prennent inconsciemment une place très importante dans notre société .Ces « clichés » étant une sorte de découpage de notre environnement en ensemble de personnes ou de choses de même caractéristiques ( d’après l’article « Stéréotype :la face invisible des inégalités des Observatoire des inégalités) , entraînent un processus de socialisation dont on observe qu’il est différent selon le genre et le milieu social, plus communément appelé la socialisation différenciée. Ainsi dans le contexte de notre époque, nous nous demanderons en quoi la socialisation différenciée entretient les stéréotypes de genre, et peut expliquer la persistance des inégalités homme femme ? Pour répondre à notre problématique, nous montrerons comment la socialisation différenciée entretient les stéréotypes de genre , puis dans une seconde partie nous expliqueront comment ces stéréotypes peuvent expliciter les inégalités hommes-femmes. La socialisation différenciée peut commencer dès la petite enfance , avec des pratiques différenciée selon le sexe.

Dans le livre « quoi de neuf chez les filles » de Baudelot et R.Extabel, il est démontré que cette différenciation peut se manifester à travers le physique, là où les garçons seront qualifiés par les les adultes de « grands avec des traits marqués » les filles seront quant à elles qualifiées comme étant mignonnes, gentilles avec des traits fins », mais elle se fait aussi a travers le comportement : une étude qui a été menée par la BBC démontre que même les jouets et les vêtements que portent les enfants ont non seulement un impact sur la façon dont ils se voient, mais aussi dans la façon dont les adultes se comportent avec eux : Ces derniers sont plus encourageant et rigolent plus lorsque l’enfant porte des vêtements rose et joue avec des poupées, que lorsqu’il porte des vêtement bleus et joue avec des voitures, ils auront tendance a laisser le garçon essayer afin de le rendre plus autonome.

Cette différenciation est faite de manière automatique, ce qui prouve à quel point les stéréotypes sont malgré nous devenus omniprésents. En outre, cette socialisation différenciée se perpétue et s’intensifie dans les milieux sociaux, tel que l’école , en famille ou dans la rue.

Elena Giamini le met en évidence dans son livre « Du côté des petites filles » avec lequel elle déclare que les parents on plus souvent tendance à « bercer » la fille et la « tenir dans ses bras ». Ainsi, cette attention maternelle sera transmise à la fille qui se mettra elle aussi a devenir plus aimante et protectrice à l’avenir.

Les garçons en revanche, habitués a être moins couvés, et poussés à être autonome , deviennent plus froid et doivent se montrer fort et courageux.

Vous avez sans doute du entendre qu’un garçon n’a pas le droit de pleurer , sous peine d’être traité de « pleurnichard » ou de « fillette », car pleurer est seulement permis pour les filles, car elle sont émotive.

Ces tendances ont pour conséquence au fil des années d’attribuer des comportements spécifiques à chaque sexe : par exemple les stéréotypes des femmes qui les qualifies toutes comme étant émotive , sensible et douces , tandis que les hommes sont rationnels, fort et agressifs.

Ces stéréotypes peuvent mener à la formation d’attentes , différentes pour chaque sexes .

Les filles seront donc encouragée à être plus passive et à se concentrer sur leur corps, croyant que le valeur dépend de leur physique , et les garçons quant à eux peuvent être encouragés à être plus agressifs et prendre des risques , croyant que la prise de risque est une caractéristique masculine. Mais nous allons voir que ces stéréotypes, bien ancrés dans nos.... »

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