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La séricicultureDu latin «sericum», soie, et « cultor », cultivateur XVe siècle.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La sériciculture Du latin « sericum »,soie, et« cult or», cultivateur xve siècle Industrie qui a pour but la production de la soie, la sériciculture connaît, en France, ses premiers développements aux xve et XVIe siècles; en effet, le pou­ voir royal est désireux d'éviter l'im­ portation coûteuse des soieries venues d'Italie et d'Orient, dont les Français sont très friands.

Il s'agit d'implanter à la fois un élevage et une industrie.

L'élevage a pour objet les vers à soie que la jurisprudence range dans la catégorie des animaux domestiques: ils sont «sai­ sissables», sauf pendant 'leur activité.

Celle-ci nécessite un local spécial, la «magnanerie», où l'on maintient une température de 12 à 30°C, et une nourri­ ture appropriée, la feuille de mûrier nain non greffé (la « pourretta »).

Après incubation en milieu protégé, chaque œuf produit un ver filiforme doté d'un solide appétit.

S'étant gavé de « pourretta », le ver subit quatre mues.

· A la dernière, il élabore le suc destiné à fournir le fil; sa boulimie cesse: c'est la «montée».

Le moment est venu pour l'éleveur d '«encabaner», c'est-à-dire de disposer des berceaux qui permettront aux vers, commodément installés, de filer leur cocon.

Chaque ver produit ' quotidiennement 100 à 150 rn de soie pendant trois jours.

Au terme de ceux­ ci, il faut s'empresser de dévider le cocon avant que le ver, se transformant en chrysalide, ne le perfore.

La soie (du latin: set a = poil, crin) ainsi obtenue est constituée par un fil unique, ininterrompu, appelé brin de cocon ou bave.

Sa longueur est d'environ 350 rn; il est rude au toucher, parce qu'entouré d'une double env.eloppe qu'il faut élimi- ner aussitôt le dévidage et le moulinage terminés.

Le dévidage se fait en plon­ geant le cocon dans 1 'eau bouillante et en recueillant la soie; quant au moulinage, il donne au fil sa souplesse et sa solidité.

Travaillé de nouveau, lavé, retordu, dé­ doublé ou non, mis en écheveaux, le fil est livré au teinturier; il passe ensuite au tisserand, par exemple le canut de Lyon.

Ce dernier cédera la place plus tard à l'usine.

En 1470, Louis XI fait venir d'Italie et de 'Grèce des artisans avisés qui font de Tours le premier grand centre de soieries françaises; mais, dès cette époque, Lyon et Montpellier, ouvertes sur l'Ita­ lie, conquièrent leur place sur le marché.

Louis XII, Charles VIII, François rer s'intéressent à l'industrie des soieries, mais c'est Henri IV qui lui donne sa base définitive en développant la culture du mûrier.

Il suit ainsi les suggestions d'Oli­ vier de Serres qui écrit, en 1599, sa Cueil­ lette de la soye par la nourriture des vers qui la font et, en 1603, La Seconde Ri­ chesse du mûrier blanc.

Henri IV ordon­ ne que 20000 mûriers soient plantés dans le jardin des Tuileries.

Toutefois, c'est dans la vallée du Rhône, notam­ ment en Ardèche et dans la région d'Au­ benas, que se fixe cette culture.

Assurée d'avoir près d'elle ses sources de matière première, Lyon va tirer sa prospérité de l'industrie de la soie qui, dès le XV Je siè­ cle, lui confère une réputation univer­ selle. 2 / 2. »

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