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La satire dans Madame Bovary

Publié le 22/05/2020

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« La satire est une critique moqueuse d'un sujet, d'une cible (individu, société, organisations).

Dans le roman Madame Bovary, de Gustave Flaubert, celui-ci fait la satire: des romans romantiques, de la bêtise humaine de la société bourgeoise et de l'époque de l'aristocratie.

Pour ce faire, il utilise la caricature, c'est-à-dire l'exagération d'une situation ou d'un trait de personnalité jusqu'à le rendre ridicule, mais aussi et surtout l'ironie, à laquelle le narrateur du roman à recours de façon récurrente dans le roman. A travers le personnage d'Emma Bovary, le narrateur fait une critique des romans romantiques, à cause desquels Emma se fait une idée idéalisée de l'amour et de ce qu'elle en attend.

Cela causera en partie sa perte car Emma aspire à une vie de luxe et à connaître un amour tel qu'il est décrit dans ses romans, ce qui n'arrivera que partiellement et brièvement et qui fera croître son insatisfaction par rapport à la vie qu'elle mène.

Par exemple, la scène à laquelle elle assiste au bal à la Vaubyessard, quand une femme jette un petit papier dans le chapeau d'un jeune homme (sûrement un mot de rendez-vous) en prétextant le fait qu'il doive ramasser son éventail, est le reflet exact de ce qu'elle lit dans ses romans : une idylle passionnée et certainement cachée.

La bêtise humaine : Quant à elle, est représentée à travers le personnage de Charles Bovary.

Il a d'assez importantes difficultés au niveau scolaire (dues en partie à son entrée très tardive à l'école), et ensuite lors de ses études, il rate son examen de médecine.

Il pousse, sans le vouloir, sa femme dans les bras de ses amants, avec, par exemple, Léon, quand il fournit à Emma les occasions de se rendre à Rouen.

C'est l'incarnation du mari trompé.

Il ne réussit rien : ni ses études, ni son mariage, il ne réussit même pas à opérer correctement la jambe d'Hippolyte, au contraire, il aggrave sa situation.

[Incarnation de l'échec dans tous les domaines] M.

Homais est l'exemple même de celui qui croit et qui dit tout savoir.

Il est imbu de lui-même.

C'est un pédant. Par ailleurs, sa réussite sociale à la fin du roman est une façon pour Flaubert de critiquer une société qui ne reconnaît que les incompétents : c'est donc également une critique de la société dans laquelle Flaubert vit.. »

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