La saint Barthélémy, François Dubois

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« La politique désastreuse de Catherine de Médicis et la faiblesse de Charles IX ont amené à la Saint Barthélémy » , parole d’Henri Hello. Celui-ci énonce l’une des interprétations qui existent face à cet événement emblématique de l’histoire de la France au XVIème siècle. Cette interprétation vise à se questionner sur la force envahissante, l’audace des réformes, qui sont venus à constituer un « état » si l’on peut le dire, dans l’État de la France et son royaume. Cela pour mener à la ruine du catholicisme et le règne du calvinisme en France. Cette interprétation fait cependant face à bien d’autres. Tout de même, cette idée de calvinisme coexiste au XVIème siècle. Crée par Calvin, sujet français, le calvinisme est une doctrine de la Gloire de Dieu. « A Dieu seul la gloire ». Calvin rappelle sans cesse que Dieu est maître tout puissant du monde et des personnes, la destinée de chacun est entre ses mains. Cette doctrine se répand rapidement en Europe et d’abord en France. Cette doctrine s’inscrit dans un contexte de succession de guerres civiles françaises . Le facteur religieux a joué un rôle essentiel dans ces guerres civiles qui accablèrent la France dans la moitié du XVIème siècle. Seulement, les affrontements politiques entre la noblesse et la monarchie ont également une grande place dans celles-ci. Pour le protestantisme, les conversions se multiplient au début des années 1560. De 1560 à 1570, les huguenots gagnent du terrain et de l’influence. En 1570, Catherine de Médicis conclue la paix de Saint-Germain, elle accorde aux protestants d’exercer librement leur culte hors de Paris et de la résidence de la cour. Seulement, cela pose problème aux catholiques, qui se révoltent. Le dimanche août 1572, a lieu la fête de la Saint Barthélémy, journée humide à Paris. Avant la fin de la nuit, une troupe de soldats protestants catholiques et leur « héros » le duc de Guise est venue tuer l’amiral Gaspard de Coligny, chef militaire des protestants, dans son logis à Paris, sous consentement du roi Charles IX. A partir de là, le massacre de la Saint Barthélémy se transforme en véritables tueries , qui s’étalent sur plusieurs jours. A partir de là, François Dubois, rescapé de la Saint Barthélémy a souhaité dénoncer l’horreur de la tuerie des protestants. Parmi eux, sa famille, d’origine protestante.