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LA ROUMANIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 21/09/2020

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« LA ROUMANIE AU XXe SIÈCLE Formée en 1859 par l’union des principautés autonomes de Valachie et de la Moldavie, la « Petite Roumanie » conquiert son indépendance vis-à-vis de l’Empire ottoman en 1877 et se proclame royaume en 1881, sous le règne de Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen (1866-1914).

Au début du xxe siècle, elle présente l’image d’un pays stable, avec une Constitution (1866) inspirée de celle de la Belgique et de la Déclaration française des droits de l’homme de 1789, et un système politique axé sur la rotation au pouvoir du Parti libéral (essentiellement bourgeois) et du Parti conservateur (les grands propriétaires terriens).

Mais la jacquerie de 1907 (matée au prix de 11 000 morts) révèle la grave crise sociale que traverse ce pays formé à 80 % de paysans qui ne possèdent, ensemble, pas plus de terres que les 4 000 grands propriétaires. De la Petite à la Grande Roumanie. Les guerres balkaniques (1912-1913) portent la Petite Roumanie à son apogée. Elle obtient la Dobroudja du Sud.

Elle s’érige en arbitre de l’Europe du Sud-Est (paix de Bucarest, 1913).

Ces illusions vont bientôt être balayées par la Première Guerre mondiale.

Le pays s’engage aux côtés de la Triple Entente, qui lui avait promis la Transylvanie et la Bucovine austro-hongroises.

L’armée roumaine subit de graves revers et doit abandonner plus de la moitié du territoire national.

À l’issue de la guerre, l’effondrement de l’Empire austro-hongrois et de l’Empire russe permet aux Roumains de Bessarabie, de Transylvanie et de Bucovine de proclamer leur union avec la Roumanie.

Celle-ci doit maintenant se défendre contre les bolcheviks à l’est et en Transylvanie contre les troupes du communiste hongrois Béla Kun (1886-1941), qui préconisent l’occupation de la Roumanie par une attaque conjointe.

Le roi Ferdinand (1914-1927) et son Premier ministre libéral Ioan Ion C.

Bratianu (1864-1927) exaltent la contribution de la Roumanie à la lutte contre la « subversion communiste » : l’occupation de la Hongrie (1919) fait pendant à la guerre sur le Dniestr. Les traités de Paris, de Neuilly et de Trianon confirment la création de la Grande Roumanie qui reçoit la Transylvanie, le Banat et des territoires prélevés sur la Hongrie : le pays passe de 130 177 km2 à 295 049 km2, et de 7,16 millions à plus de 15,5 millions d’habitants.

Mais cela s’est payé d’environ 800 000 morts.

Le pays compte désormais de fortes minorités ethniques (24,6 % du total de la population), dont 1,4 millions de Magyars, 748 000 Allemands, 728 000 Juifs, 582 000 Ukrainiens, 409 000 Russes, 366 000 Bulgares, 262 000 Tsiganes... Les nouvelles frontières sont contestées par trois des six voisins du pays : Bulgarie, Hongrie, Russie (puis URSS).

À l’extérieur, l’alliance de la Roumanie avec la France et la Grande-Bretagne constitue, jusqu’en 1940, l’axe principal de sa politique étrangère.

Sa diplomatie contribue activement à la mise sur pied de la Petite Entente (1921) et de l’Entente balkanique (1934), au développement de la SDN (Société des Nations) et au concept de sécurité collective en Europe. Sur le plan intérieur, après 1918, les gouvernements réalisent une vaste réforme agraire.

Une nouvelle Constitution est promulguée en 1923, qui instaure le suffrage universel masculin.

Le Parti conservateur disparaît en 1925 et un puissant Parti national paysan émerge (1926), qui alterne au pouvoir avec les libéraux.

La scène politique ne se stabilise cependant pas.

Des mouvements. »

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