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La révolution industrielleUne prodigieuse transformation.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La révolution industrielle Une prodigieuse transformation Vers 1835-1870 En 1815 , après les guerres et le blocus, la France se trouva face à une Angle­ terre au niveau d'industrialisation bien supérieur: l'évolution agraire du XVIII• siècle y avait libéré une main -d'œuvre peu coûteuse au moment où une série de progrès techniques et des conditions naturelles favorables (proximité du charbon cokéfiable et du minerai de fer, voies navigables, population en accrois­ sement) favorisaient le passage du stade artisanal au stade industriel et exigeaient une main -d'œuvre abondante .

La France bénéficia des découvertes techniques et s'épargna ainsi des tâton­ nements.

Mais l'esprit d'entreprise n 'était pas très développé chez les Fran­ çais; on investissait plus volontiers dans la terre ou la pierre, et la Restauration entretenait cette tendance (en 1825, Laf­ fitte se vit refuser l'autorisation de créer une «Société commanditaire de l'indus­ trie» , préfiguration des banques du second Empire).

Les industriels s'en tenaient aux procédés traditionnels, en particulier dans la métallurgie, et les tex­ tiles étaient encore, pour la plupart, pro­ duits dans des ateliers artisanaux .

C'est pourtant dans cette branche que le démarrage eut lieu, perceptible , dès le début du règne de Louis-Philippe, par la baisse du prix des tissus de coton.

La consommation de coton passa de 3 2 000 tonnes en 183 2 à 65 000 en 184 7.

La laine et le lin suivirent.

Les besoins des chemins de fer naissants en métaux pour les rails et le matériel rou­ lant, que l'Angleterre satisfaisait à plus de 50% par ses exportations, firent sen- tir à la métallurgie la nécessité d'une évolution dont l'initiative revint aux frè­ res Schneider, au Creusot, à partir de 1836 , suivis par Wendel, en Lorraine .

Par le passage du haut fourneau à bois au haut fourneau à coke , Wendel modi ­ fia non seulement la technique , mais l'implantation de la métallurgie, qui glis­ s.era vers les bassins houillers.

Les gran­ des concentrations du Nord et de la Loire se constituèrent entre 1849 et 1854.

Le second Empire bénéficia de l'élan et l ' accentua.

La sécurité qu'apportait le régime autoritaire libéra les capitaux méfiants que les banques créées alors mirent à la disposition de l'industrie.

La production de rails passa de 27000 ton­ nes en 1851 à 270000 en 1869, celle d'acier de 283 000 tonnes en 1850 à plus de 1000000 en 1869.

Les hauts fourneaux au coke passèrent de 106 en 1846 à 206 en 1856, le nombre des machines employées dans l'industrie quintupla de 1850 à 1870.

Cette révolution drainait vers les villes une masse de ruraux libérés par les dé­ buts de la mécanisation agricole et des engrais chimiques, et par le déclin de l 'artisanat de complément.

Ainsi se créait un prolétariat de déracinés qui contribuera bientôt à la naissance du malaise social. 2 / 2. »

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