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La Respiration

Publié le 02/12/2021

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Les mouvements respiratoires connaissent deux temps: l'inspiration, pendant laquelle la cage thoracique s'agrandit et les poumons se remplissent d'air; l'expiration, au cours de laquelle les poumons se rétractent spontanément et la cage thoracique reprend sa forme initiale. Les poumons et la cage thoracique restent solidaires grâce à une double membrane, la plèvre: sa couche interne est accolée à la surface des poumons, l'autre, externe, adhère à la paroi intérieure de la cage thoracique.

« La Respiration Nous prélevons l'oxygène, un gaz vital , de l'air que nous inspirons.

N ous expirons ensuite pour éliminer un élément toxique, le ga z carbonique.

Cet échange de ga z constitue la respiration.

T oules les cellules de notre organisme produi­ sent l'énergie indispensable à leur survie par la combustion des nutriments (glucides, graisses , protéines).

Ceux-ci brûlent en présence de l'oxygène prélevé de l'air par les poumons et acheminé ensuite jusqu'aux cell u l es par la circu­ lation sanguine.

La combustion est en fait une réaction d 'oxydation , qui génère l'énergie , l'eau et le gaz carbonique.

Ce dernier n'étant pas réutili­ sable par l'organisme, il est évacué hors de la cel­ lule et emporté par le flux sanguin jusqu 'aux pou­ mons , où il sera rejeté avec l'air expiré.

Le rôle de l'appareil respiratoire est donc de réoxygéner le sang et de le purifier de ses déchets gazeux.

La quantité d 'oxygène dont le corps a besoin varie selon notre activité du moment.

Par exemple, un homme adulte au repos utilise à chaque mouvement respiratoire un volume de 0,5 litre d'air, soit une ventilation de 8 litres par minute.

En revanche , quand il court , il lui faut beaucoup plus d'air, car ses muscles trava illent davantage et consomment donc plus d 'oxygène.

Le volume d'air utilisé à chaque respiration peut atteindre 3 ,5 litres , ce qui correspond à une venti­ lation de plus de 100 litres par minute.

L'appareil respiratoire Les poumons ont la forme de deux pyramides, entre lesquelles viennent se loger le cœur, l'aorte, les artères et les veines pulmonaires.

Ils sont enfermés dans la cage thoracique qui les protège.

Les poumons sont divisés en lobes pulmo­ naires , compartimentés en une multitude de petites «chambres à air> >: les lobules pulmo­ naires.

Cette structure permet d'augmenter la sur­ face des échanges gazeux entre l'air inspiré et le sang (la surface totale atteint 50 m ').

L'air pénètre surtout par le nez , accessoire­ ment par la bouche .

Il est réchauffé et humidifié avant d'atteindre les poumons.

Il arrive ensuite au pharynx, qui joue le rôle d'«aigui lleur n des aliments et de l'air.

Celui-ci passe dans le larynx et poursuit son chemin en direction des pou­ mons.

La trachée fait suite au larynx , pénètre dans la cage thoracique et bifurque: les deux branches constituent les bronches souches.

Celles-ci se ramifient par divisions successives jus­ qu'à donner finalement les bronchioles.

Chaque "" ;; bronchiole pénètre dans un lobule pulmonaire, § à l'intérieur duquel elle se ramifie en de nom- ~ breuses bronchioles terminales.

L' air s 'y ~ engouffre et vient finir sa course dans des ~ culs-de-sac appelés acini.

Ceux-ci forment de ~ petites poches microscopiques, aux parois fines ~ et bosselées; chaque bosselure forme une alvéo- ~ le pulmonaire , véritable lieu des échanges ~ gazeux.

On en compte près de 300 millions' =< LE PARCOURS DE l'OXYGÈNE DANS l'ORGANISME alvéo les pulmonaires vais seaux capillair es enveloppant le s acin i bronche souch e droite bronche s seconda ires ou lobaires D0 trachée \.

LJ / coupe d 'un acinus compartim e nt é en alvéoles globules rouges chargés de gaz carbon ique de l'oxygène dans les cellule s tissulaires. »

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