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La RenaissanceUne nouvelle vision du monde.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La Renaissance Une nouvelle vision du monde La Renaissance du XVI• siècle se tra­ duit non seulement par un retour aux sources antiques, mais aussi par un ample et profond renouvellement des mentalités; les élites saluent dans l'enthousiasme ce qu'elles croient être une aurore.

De nos jours, on n'oppose plus formelle­ ment Renaissance et Moyen Age, comme le faisait Burckhardt.

En effet, le génie du Quattrocento recèle des struc­ tures intellectuelles et morales qu'on retrouve en Italie, mais aussi en Flandre et en Allemagne du Sud où la civilisa­ tion a évolué dans le même sens.

L'Italie n'a pas créé la Renaissance; elle a seule­ ment illustré avec un bonheur particulier les aspirations artistiques, littéraires, juridiques et scientifiques de toute l'Europe.

L'élan créateur de la Renaissance s'appuie sur deux progrès fondamen­ taux: l'invention et la diffusion de l'imprimerie, qui émancipe l'écriture et la pensée; les Grandes Découvertes, qui libèrent l'espace en élargissant le monde connu.

S'y ajoutent les conditions socio­ culturelles du XVI• siècle naissant: la montée de la bourgeoisie, passionnée de savoir; le rôle du prince qui organise son Etat et qui, épris de gloire, joue au mé­ cène; le déclin d'organisations tradition­ nelles comme le clergé et l'université; la solidarité raffermie des clercs et des artistes qui, rejetant les anciens cadres scolastiques, se groupent en académies et ouvrent au public l'univers de la for­ me, de la beauté et de la connaissance.

La science prend un essor qu'on mécon­ naît trop souvent: l'anatomie, la physio- xvie siècle logie, la chirurgie, les mathématiques progressent; en 1543, Copernic publie à Nuremberg son fameux traité, De revo­ lutionibus orbium caelestium.

En lettres, la philologie prend une place éminente avec l'édition et les commentaires des textes antiques, païens ou sacrés; Budé pour ceux-là, Erasme pour ceux-ci imposent leur autorité; l'étude du latin, du grec et de l'hébreu est pratiquée avec ardeur.

Les sciences politiques appro­ fondissent le droit romain et s'interro­ gent sur les problèmes posés par le pou­ voir et l'extension du rôle social des fonctionnaires.

En art, c'est l'Italie qui est le berceau des plus grands maîtres: Léonard de Vinci, le génie universel, Michel-Ange, le titan, Raphaël, le vir­ tuose de la forme et de la beauté.

A Flo­ rence, à Rome, bientôt à Venise, un art savant, dominé par la perspective, est à l'honneur; l'exemple est suivi au-delà des Alpes par Dürer à Nuremberg et par l'école de Fontainebleau en France.

La Renaissance, c'est l'enthousiasme créateur sans doute, mais aussi la crise de conscience d'une élite qui vit intensé­ ment les conflits renouvelés de la foi et de la raison, de l'inspiration et de la rè­ gle, de la science et de l'ignorance, du cosmopolitisme et du nationalisme, de l'Antiquité et de la modernité, par-delà un Moyen Age qu'elle méconnaît et qu'elle rejette. 2 / 2. »

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