LA RELATION DES MEDECINS AVECLA MORT DANS L'HISTOIREI.

« LA RELATION DES MEDECINS AVEC LA MORT DANS LÕHISTOIRE I.

LE ROLE DU MEDECIN DEVANT LA MORT. Pour essayer de voir ce qui sÕest passŽ autrefois, il nous faut donc faire des grilles dÕinterprŽtation de ce qui se passe aujourdÕhui. Quand on se pose le problme de la relation des mŽdecins avec la mort, la premire question qui vient ˆ lÕesprit est ÒCela ne nous concerne pasÓ, ÒLe mŽdecin est lˆ pour soigner le vivant mais il nÕest pas lˆ pour sÕoccuper du mortÓ, ÒLe mŽdecin est le spŽcialiste du vivant jusquՈ la mort exclueÓ. Et ˆ partir de la mort, on parle de personnes qui doivent sÕoccuper de lÕindividu.

Dans la pŽriode antŽrieure cՎtait quelque chose qui Žtait trs nette.

Dans les annŽes 1730, il y a eu un Ždit royal pour obliger les mŽdecins ˆ faire venir les prtres, quand ils voyaient que leurs patients risquaient la mort, ils ne devaient pas les soigner avant de faire venir le prtre.

Un mŽdecin est coupable, il enfreint la loi si il continue ˆ soigner un patient qui risque de mourir alors que le prtre nÕest pas venu. La mort nÕest pas un phŽnomne simple, cÕest un phŽnomne complexe et il y a une part dÕincertitudes, il y a une confusion entre vie et mort.

La mort peut tre instantanŽe mais peut tre aussi un processus long, un processus de dŽgradation.

Quand atteindra t-on le point de non-retour ? Quand le processus sՎtale dans le temps, quand il y a une dŽgradation progressive, ˆ partir de quel moment, dit-on que la personne est morte ? Il y a donc de nombreux cas o il y a ambigu•tŽ sur la mort. Le mŽdecin qui est le spŽcialiste de la vie, va tre appelŽ par des gens pour essayer de dŽterminer ce quÕil y a encore comme vie chez le souffrant.

La population a pris lÕhabitude dÕavoir recours pour dŽterminer si il y a encore des signes de vie.

Au mŽdecin de savoir si il y a encore des possibilitŽs de survie. Le devoir dÕun mŽdecin dans un premier temps est de pouvoir dire si il est sžr que la personne va mourir, et dans un deuxime tempss si dans cet organisme toujours en vie, on a dŽjˆ la possibilitŽ de repŽrer des signes des caractres inŽluctables de la mort.

Dans tous ces cas un problme resurgit.

Le mŽdecin a comme devoir dans le premier cas, de ne pas laisser la personne perdre la moindre chance de survie, de tout faire en oeuvre pour sauver la personne, et dans le deuxime cas, le mŽdecin doit se poser la question de lÕacharnement thŽrapeutique, ˆ partir de quelles limites, soigner quelquÕun est plus inhumain que de laisser la personne mourir ? Acharnement thŽrapeutique ou risque de perdre de chance de survie.

Le mŽdecin est souvent confrontŽ ˆ ces limites de la mort qui ne sont pas des limites faciles ˆ trancher.

Dans un bon nombre de cas, il y a des ambigu•tŽs. Le mŽdecin est donc le spŽcialiste qui va tre appelŽ pour pouvoir intervenir, dÕaprs sa formation, sur ce point-lˆ.

Le mŽdecin a donc dÕautres demandes qui sont faites par rapport ˆ la mort.

On va lui demander de venir certifier la mort de la personne et de confirmer la certitude de la mort de la personne.

Cette demande au mŽdecin est donc de vŽrifier et de confirmer la rŽalitŽ de la mort est une demande essentielle qui est trs importante. AujourdÕhui, la peur des gens, cÕest de se retrouver dans un tombeau et de se rŽveiller aprs quelques jours et de mourir de claustrophobie.

Mais la rŽelle phobie dans la premire moitiŽ du XXme sicle, comme on ne fait pas confiance aux mŽdecins, Žtait de craindre que le mŽdecin prenne sur un cadavre tous les organes dont on aurait besoin pour 1www.mediprepa.com. »