La réforme

« III.

Les ruptures religieuses. A.

Les questions des humanistes. Travail préparatoire : 4 et 6 p 128-129 : quelles sont les critiques adressées à l'Eglise catholique ? Quelle a pu être l’influence des humanistes sur la vie religieuse? Vous pouvez noter vos réponses ici : On résume : critique des abus et des faiblesses de l’Eglise par certains humanistes, comme Erasme : clergé mal formé, parfois ignorant, ne respectant parfois pas les commandements de l’Eglise (notamment en ce qui concerne la richesse et les mœurs) ; accusation aussi de népotisme .

Enfin, sur le dogme, certains souhaitent que la Bible soit accessible aux croyants. B.

La Réforme. DIAPORAMA : document joint. Vignette 1 Le pape Léon X (un Médicis – portrait par Raphaël).

C'est donc un prince de la Renaissance, qui a été élevé dans cet état d'esprit. 2-3 La basilique Saint-Pierre de Rome.

Le pape veut bâtir une basilique, un bâtiment religieux, digne de la splendeur de Dieu : il lui faut les meilleurs artistes et architectes, pour un édifice splendide.

Et cela coûte très cher ! Mais il a un moyen pour financer... 4 Les indulgences. Exemple de tarif des indulgences d'après le livre des Taxes de la chancellerie romaine : • L'absolution pour celui qui révèle la confession de quelque pénitent est taxée à sept carlins.

• L'absolution pour celui qui abuse d'une jeune fille est taxée à six carlins.

• L'absolution pour un prêtre concubinaire est taxée à sept carlins.

• L'absolution pour un laïque coupable du même fait est taxée à huit carlins.

5 Parmi les clercs qui s’interrogent, un moine allemand, Martin Luther.

Le 31 octobre 1517 il rend publiques « 95 thèses », condamnant notamment les indulgences.

On raconte qu'il aurait affiché ces 95 thèses sur les portes de la cathédrale de Wittenberg. »