La prostitution est-elle moralement condamnable?

« La prostitution, selon le dictionnaire Larousse, est un acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des rapports sexuels avec un nombre indéterminé d’autres personnes moyennant rémunération.

Un acte qui existe depuis que l’homme a su s’organiser en société.

De nos jours, différentes opinions existent autour de la prostitution et il nous arrive donc de questionner la moralité d’un tel acte.

Certains pays permettent la prostitution tandis que d’autres essaient de l’empêcher.

Je vais donc présenter une analyse du problème évoquer cihaut en référençant deux points de vue différends de deux philosophes soit, saint Augustin et Nietzsche.

Après quoi j’analyserai le problème puis élaborerai ma prise de position. Pour commencer, penchons-nous sur le point de vue de saint Augustin, un docteur du christianisme qui se veut aussi philosophe.

En partant, la prostitution, à l’époque de saint Augustin, la prostitution était un acte pratiqué autant par les hommes et les femmes et surtout non sanctionné par quelques lois.

Saint Augustin pour sa part condamnerait la prostitution en tant que fervent chrétien mais reconnais cependant sa nécessité en affirmant que « les prostituées […] contribuent au maintien de l’ordre et à la tranquillité de la société ».

En s’appuyant sur sa philosophie, l’adultère, principale activité de la prostitution, est un péché.

Ce qui la rends moralement inacceptable aux yeux des chrétiens.

Ainsi donc, selon lui, la prostitution est un acte moralement condamnable mais nécessaire à la société.

Cela est possible car pour lui, nous sommes tous des pécheurs donc enclins à nous prostituer, mais pouvons nous contrôler pour éviter de pécher ainsi en ayant la foi. Ensuite, nous allons voir le point de vue de Nietzsche, grand détracteur du christianisme qui prône l’art à travers la philosophie.

À son époque, la prostitution était un acte condamnable moralement du fait que les doctrines du christianisme étaient très présentes dans les normes sociales de cette époque.

Neitzsche pour sa part ne condamne pas la prostitution en tant que tel mais plutôt l’état de prostitué.

C’est-à-dire, un état ou la personne en question ne ressent. »