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La principauté de BénéventUn bon domaine pour un serviteur douteux.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La principauté de Bénévent Un bon domaine pour un serviteur douteux 1806-1815 Après la paix de Presbourg signée en 1805 entre la France et l'Autriche, Napoléon songe à recréer dans le royaume d'Italie, dont il est le souve ­ rain, un certain nombre de principautés qu'il attribuerait à des collaborateurs.

En mai 1806, Talleyrand, alors ministre des Affaires extérieures , adresse deux rapports à Napoléon où il lui parle adroitement d'annexer les deux duchés de Béné vent et de Pontecorvo qui appartenaient auparavant à l'Eglise.

Le 5 juin 1806, Napoléon décide de trans­ férer à Talleyrand «la .

principauté de Bé­ névent avec le titre de prince et duc de Bénévent pour la posséder en toute pro­ priété et souveraineté et comme fief immédiat à sa couronne».

L'ancien duché de Pontecorvo revient au maré­ chal Bernadotte.

Dès le 16 juin, Talleyrand dépêche dans son nouveau domaine, qui comprend 40 000 habitants dont 18 000 pour la seule ville de Bénévent , Alexandre Du­ fresne de Saint-Léon, conseiller d'Etat honoraire; il lui donne des instruc­ tions précises et lui demande en par­ ticulier que, «dès les premiers moments, l'autorité papale ne se voie plus et qu'au bout de quelques semaines elle dispa­ raisse complètement».

De son côté, Joseph Bonaparte , alors roi de Naples, occupe la principauté avec un détache­ ment militaire, en dépit des protestations du Saint-Siège.

A Paris, Gaspard Roux de La Rochelle de vient l'administrateur principal de la principauté; à Bénévent même, Dufres­ ne de Saint-Léon est remplacé par Louis de Beer qui conservera son poste jus­ qu'à la fin de l'Empire.

Celui-ci se heur­ te à de nombreuses difficultés: les nobles bénéventins refusent de collaborer avec la France; les impôts rentrent mal et le brigandage s'installe, devenant un véri­ table fléau.

Sur les conseils de Talley­ rand, des peines capitales sont pronon­ cées et les sentences exécutées, mais l 'ancien ministre est trop occupé pour visiter ses Etats.

Toutefois , Talleyrand ne néglige pas ses devoirs de souverain: il fait introduire, en 1807, le Code Napoléon et, en 1812 , le Code d'instruction criminel; il crée des écoles, un lycée de garçons, fonde une bibliothèque et se préoccupe de la restauration du célèbre arc de Trajan.

Mais à la chute de l'Empire, Murat, qui, depuis longtemps, convoitait la princi­ pauté, profite des difficultés de Napo­ léon et de Talleyrand pour s'emparer du Bénévent et l'annexer à son royaume de Naples en 1814.

Le 4 juin 1815, le congrès de Vienne dé­ cide la restitution du duché de Bénévent au Saint -Siège . 2 / 2. »

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