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la princesse de cleves héroïne tragique

Publié le 14/03/2022

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La principale faiblesse de Madame de Clèves est très certainement son innocence. On constate rapidement que sa mère ne l'a pas suffisamment préparé à la réalité qu'elle allait devoir affronter en arrivant à la Cour. Elle lui a souvent parlé d'amour, ce qui est déjà une excellente chose, mais ce dont la jeune femme avait besoin pour avoir assez d'assurance et être moins naïve, c'est qu'elle lui parle de la réalité, aussi rude soit-elle. En effet, nous le voyons dans ce roman, l'amour est à la fois quelque chose de beau et de dangereux, puisqu'au commencement d'une vie sentimentale, il est courant de faire preuve de naïveté. C'est le cas de la princesse, qui a dans un premier temps une vision idéalisée de l'amour, et qui se rend compte, au fil du temps, que ce n'est pas forcément synonyme de bonheur et de sérénité. Dans le cas de la Princesse de Clèves, et de beaucoup d'autres femmes auparavant, elles débutent leur vie amoureuse directement par un mariage. Les décisions que la princesse prend ont donc beaucoup plus de portée. Et en fin de compte, sa vertu, peut-être trop grande, l'a poussé à se diriger dans de mauvaises directions. Elle n'était pas prête à vivre tout cela. L'auteure nous montre l'innocence de la Madame de Clèves tout au long du roman. En effet, cette dernière aurait pu éviter bien des malheurs si elle n'avait pas été si innocente, comme son propre mariage par exemple. Elle pensait, en épousant le prince de Clèves, qu'avoir de l'estime et du respect pour lui, lui suffirait à être heureuse dans son couple. Alors, même si elle n'avait aucune attirance particulière envers lui, elle a pris la décision d'accepter de l'épouser : « Mademoiselle de Chartres répondit qu'elle lui remarquait les mêmes bonnes qualités, qu'elle l'épouserait, même avec moins de répugnance qu'un autre, mais qu'elle n'avait aucune inclination particulière pour sa personne. » D'autre part, sa naïveté l'a empêchée de prendre conscience du fait qu'en avouant son amour pour le duc de Nemours, elle allait, d'une certaine manière, provoquer la mort de son mari. Peut-être aussi pensait-elle être apaisée suite à son aveu. Ce qui pourrait presque s'apparenter à de l'égoïsme. Cependant nous savons que ce n'est pas l'égoïsme qui l'a poussé à faire une telle chose, mais plutôt sa naïveté, celle de croire qu'en lui avouant tout, tout allait être résolu, que tout allait rentrer dans l'ordre. Alors qu'en réalité, cela n'aurait rien pu changer. Les sentiments qu'elle éprouve, et sa tristesse, n'allait pas pour autant s'atténuer. On peut penser que la Princesse de Clèves est à la fois responsable de tout le malheur qui lui arrive, et de celui qu'elle a engendré. On peut aussi penser que rien de tout cela n'est de sa faute, et que c'est sa mère qui, sans le vouloir, l'a contrainte à faire les mauvais choix. En effet, elle est responsable de cette situation, puisqu'elle a justement fait certains

« La princesse de Clèves est une héroïne idéalisée.

Elle est une femme qui se distingue de toutes les femmes de la cour.

En effet, elle est une femme vertueuse car, elle est tout le temps sincère avec M.de Clèves et elle respecte toujours son éducation (qui est très morale).

De plus, elle est un personnage exemplaire car elle est mature et constante.

C’est un personnage supérieur car elle est dotée d’une beauté extraordinaire (plus belle que les femmes qui sont déjà belles).

Elle est parfaite dès sa naissance (beauté) et par son éducation.

La princesse est une héroïne exceptionnelle, unique, vertueuse et exemplaire par ces actions (comme le renoncement au Duc de Nemours ou ces qualités exceptionnelles) et par sa perfection physique.

De plus, elle est soumise à son destin (ne pas être avec le Duc).

D’autre part, la princesse est une héroïne réaliste car elle nous permet de connaitre ses sentiments envers le Duc de Nemours : c’est l’aspect psychologique de la Princesse.

Malgré tout, la Princesse est une héroïne tragique.

En effet, la Princesse est soumise à un destin qu’elle ne veut pas (Etre mariée avec M.

de Clèves) et ceci la fait souffrir.

Mme de Sujet : En quoi la Princesse de Clèves peut-elle être considérée comme une héroïne tragique ? On retrouve dans certains livres ce qu'on appelle le héros tragique.

C'est le cas du roman La Princesse de Clèves écrit par Madame de Lafayette et publié en 1678.

En effet, l'héroïne de ce livre peut être qualifiée d'héroïne tragique, c'est-à-dire à moitié coupable, à moitié innocente, et sur laquelle s'abat le destin.

Tout cela nous amène donc à nous poser la question suivante : en quoi la Princesse de Clèves peut-elle être considérée comme une héroïne tragique ? Pour répondre à cette question, nous allons dans une première partie analyser ce qui fait de Madame de Clèves quelqu'un de parfait, et dans une seconde partie expliquer en quoi est-ce que la structure de ce roman peut faire penser à celle de la tragédie classique. La Princesse de Clèves est dotée d'une perfection physique et morale. On remarque chez elle une beauté et une grandeur d'âme évidentes.

En effet, dans son roman, Madame de Lafayette insiste énormément sur la beauté de cette jeune femme.

A peine âgée de seize ans, celle-ci ébloui, par sa beauté, (dans un premier temps) beaucoup d'hommes de la Cour : « Il parut alors une beauté à la Cour, qui attira les yeux de tout le monde » Mais ce n'est pas la seule qualité qu'elle possède, une autre chose lui donne plus de charme encore : sa grandeur d'âme.

L'éducation que sa mère, Madame de Chartres, lui a donné a énormément contribué à cela.

Elle a réussi à faire de sa fille quelqu'un de parfait moralement parlant.

Mais peut-être un peu trop.

Car c'est justement cette vertu qui a fini par la rendre malheureuse.

Cette princesse, si sage, a écouté et appliqué les dernières paroles de sa mère, qui lui sommait de ne point céder à la tentation d'entretenir une relation avec le duc de Nemours.

Et pourtant, dès le départ, plusieurs choses auraient pu empêcher ce mariage, comme le fait que le père du prince de Clèves était contre celui-ci, ou encore le fait qu'elle ne l'aimait pas, ou même que plein d'autres hommes envisageaient de la conquérir.

Mais en mourant, le duc de Nevers, le père du prince de Clèves, ne pouvait plus rien contre les desseins de son fils.

En effet, celui-ci n'avait à présent plus aucun obstacle dressé devant lui qui pouvait l'empêcher d'épouser Madame de Clèves.

Cette femme, vertueuse comme personne ne l'avait jamais été, a condamné à son tour son mari en lui avouant son amour pour un autre.

Le besoin d'être. »

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