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LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA France DE 1919 A 1924

Publié le 11/06/2020

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— Principe dans le traité de Versailles; chiffre et modalités d'exécution fixés par conférences interalliées : 132 milliards de marks-or à raison d'une somme fixe de 2 milliards par an augmentée d'une valeur égale à 26 % des exportations. Prestations en nature limitées à une faible fraction du total. Possibilité de saisir des “gages territoriaux" (Ruhr) en cas de non-exécution. — Bien que le gouvernement de Berlin ne mette aucune bonne volonté à s'acquitter, la saignée des réparations engendre un déficit budgétaire, source d'inflation, et un déséquilibre de la balance des comptes qui précipite la chute du mark. — Poincaré, qui a remplacé Briand, (janvier 1922) jugé trop accommodant, constatant des manquements dans les livraisons en nature,

« 1 / 2 1. L A POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA FRANCE DE 1919 A 1924 Introduction: France : plus forte puissan'ce européenne en 1919.

Prestige moral; supériorité militaire : armée de 600 000 hommes (service de 18 mois, loi de 1923) plus 200 000 hommes de troupes coloniales.

Politique ext.érieure dominée par la hantise de la revanche allemande.

D'où - barrage diplomatique antiallemand; - épuisement de l'Allemagne par les réparations; - conséquences : défiance des anciens alliés.

1.

Le barrage diplomatique. Garantie anglo-américaine promise à Versailles évanouie du fait de la non ratification par les U.S.A.

du traité.

La France se protège en ligotant l'Allemag ne dans le "corset slave" (États bénéficiaires de la défaite allemande, qui ont le même intérêt à rendre une revanche impossible) : ■ alliance franco-polonaise (1921); ■ Petite Entente : Tchécoslovaquie-Yougoslavie (août 1920) plus Roumanie (mars 1921).

contre la reconstitution de l'Autriche-Hongrie, la restauration des Habsbourg, la réunion de l'Autriche à l'Allemagne ( = Anschluss); ■ alliance roumano-polonaise (août 1921); ■ pacte d'assistance franco-tchécoslova�eB et nouveau pacte franco.

polonais (oct.

1925), traités franco-roumain (1926), franco-yougos­ lave (1927).

Il.

La saignée des réparations doit maintenir l'Allemagne en état d'anémie permanente.

- Principe dans le traité de Versailles; chiffre et modalités d'exécu­ tion fixés par conférences interalliées : 132 milliards de marks-or à raison d'une somme fixe de 2 milliards par an augmentée d'une valeur égale à 26 % des exportations.

Prestations en nature limitées à une faible fraction du total.

Possibilité de saisir d1;is "gages terri­ toriaux" (Ruhr) en cas de non-exécution.

- Bien �eB le gouvernement de Berlin ne mette aucune bonne volonté à s'ac�eHbbB] la saignée des réparations engendre un déficit budgétaire, source d'inflation, et un désé�eHKH=]B de la balance des comptes �eH précipite la chute du mark.

- Poincaré, �eH a remplacé Briand, (janvier 1922) jugé trop accom­ modant, constatant des manquements dans les livraisons en nature, 2 / 2. »

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