La politique du change
Publié le 23/08/2021
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La politique du change
► Il y a deux moyens d'être compétitif: par les prix ou par
la qualité de l'offre.
L'arme du taux de change peut être
utilisée.
Comment se présente l'alternative?
1.
La recherche de la compétitivité-prix
Pour que les produits nationaux soient moins chers, il suffit, pour un
résultat « sans effort», d'avoir une devise bon marché.
A.
La dévaluation en régime de changes fixes
• La dévaluation est parfois réalisée sous la contrainte d'un différentiel
d'inflation important.
Ex.: émis à quasi-parité avec la monnaie alle
mande, le « nouveau franc» valait un tiers de mark en 1986.
• C'est aussi le choix possible d'une dévaluation compétitive: déva
luation unilatérale et brutale qui abaisse les prix d'autant.
Ex.: les
États-Unis en 1973, l'Espagne et le Portugal plusieurs fois de 4 à 5 % en
1992-1993.
• Ce choix n'est pas sans risque.
Les partenaires commerciaux agressés
peuvent prendre des mesures de rétorsion.
D'autre part, la valeur des importations augmente immédiatement et il
faut attendre plusieurs mois pour la relance des exportations.
C'est la
« courbe en J » : le déficit initial commence donc par augmenter avant
de se réduire
B.
La dépréciation en régime de changes flottants
• En changes flottants, il suffit que le taux d'intérêt soit assez bas pour
que la monnaie se déprécie progressivement : les opérateurs se por
tent sur les autres monnaies.
C'est le choix de la livre et de la lire, en 1992-1993, contre les autres
monnaies européennes.
Pour les premiers mois de l'euro, on ne peut
pas affirmer que la baisse était voulue par la BCE.
• Le risque est alors celui d'une inflation importée, les importations coû
tant de plus en plus cher au fur et à mesure que la devise se déprécie.
Il.
La recherche de la compétitivité hors effet-prix
A.
La politique du mark fort en Allemagne
De 1950 à 1986, le deutschemark a été réévalué très fréquemment
Une monnaie forte n'a pas empêché la RFA de réaliser tout au long de
cette période des excédents commerciaux record.
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