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La poésie de RONSARD

Publié le 09/12/2021

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Cadet de famille noble, destiné à l'armée ou à la diplomatie, le Vendômois PIERRE DE RONSARD débute comme page à la cour de France. De là, il passe à celle d'Écosse, puis devient écuyer de Lazare de Baïf. En 1540, il est atteint d'une grave maladie qui le laisse à moitié sourd et sujet à des douleurs articulaires dont il souffrira toute sa vie. Devenu inapte au métier des armes, il se fait tonsurer, formalité indispensable pour prétendre, sous condition de célibat, aux bénéfices ecclésiastiques. Il s'intéresse à la poésie. Mais sa formation intellectuelle lui paraît insuffisante. Courageusement il recommence ses études sous la direction de l'helléniste Dorat, d'abord dans la maison de Lazare de Baïf, où Dorat est précepteur du jeune Antoine de Baïf, puis de 1547 à 1549 au collège de Coqueret. En 1545, à Blois, dans un bal de la cour, il fait connaissance avec la fille d'un banquier florentin, Cassandre Salviati, dont la beauté l'éblouit. Idylle sans lendemain, car la jeune fille épouse peu après un gentilhomme vendômois. Mais belle occasion d'imiter Pétrarque, lequel aima d'un amour platonique et fidèle Laure mariée. Pendant dix ans, Ronsard s'applique à jouer le rôle d'un Pétrarque français. Il finit par s'en lasser. Il change de Muse et d'inspiration. La nouvelle élue est une paysanne de Bourgueil, Marie Dupin. Il n'est guère plus heureux auprès de Marie qu'auprès de Cassandre. Mais d'autres femmes passent dans sa vie, qui lui sont probablement moins cruelles et dont ses vers nous révèlent parfois les noms. En 1558, il est nommé conseiller et aumônier ordinaire d'Henri II. Sous Charles IX, il connaît une telle faveur, qu'il n'est pas loin de se prendre pour le guide de la nation. Sa qualité de poète officiel l'amène aussi à composer pour la cour des mascarades (livrets de ballets), des églogues allégoriques, des épitaphes. Puis, le pétrarquisme revenant à la mode, il se met à écrire des vers d'amour à l'adresse d'une fille d'honneur de la reine, Hélène de Surgères. A l'avènement d'Henri III, il est supplanté dans la faveur royale par Desportes. Il se retire dans ses prieurés, Montoire, Croixval, Saint-Cosme. Sa maladie s'aggrave et lui cause des douleurs intolérables, dont il se plaint en des vers émouvants. Il meurt à Saint-Cosme en 1585. Son nom était glorieux dans l'Europe entière. Mais au XVIIe siècle, on lui reproche ses audaces, on ne le comprend plus, on cesse de le lire. Il ne sortira de cet injuste oubli que grâce à Sainte-Beuve et aux romantiques.

« RONSARD (1524-1585) Cadet de famille noble, destiné à l'armée ou à la diplomatie, le Vendômois PIERRE DE RONSARD débute comme page àla cour de France.

De là, il passe à celle d'Écosse, puis devient écuyer de Lazare de Baïf.

En 1540, il est atteintd'une grave maladie qui le laisse à moitié sourd et sujet à des douleurs articulaires dont il souffrira toute sa vie.Devenu inapte au métier des armes, il se fait tonsurer, formalité indispensable pour prétendre, sous condition decélibat, aux bénéfices ecclésiastiques.

Il s'intéresse à la poésie.

Mais sa formation intellectuelle lui paraîtinsuffisante.

Courageusement il recommence ses études sous la direction de l'helléniste Dorat, d'abord dans lamaison de Lazare de Baïf, où Dorat est précepteur du jeune Antoine de Baïf, puis de 1547 à 1549 au collège deCoqueret.En 1545, à Blois, dans un bal de la cour, il fait connaissance avec la fille d'un banquier florentin, Cassandre Salviati,dont la beauté l'éblouit.

Idylle sans lendemain, car la jeune fille épouse peu après un gentilhomme vendômois.

Maisbelle occasion d'imiter Pétrarque, lequel aima d'un amour platonique et fidèle Laure mariée.

Pendant dix ans, Ronsards'applique à jouer le rôle d'un Pétrarque français.

Il finit par s'en lasser.

Il change de Muse et d'inspiration.

Lanouvelle élue est une paysanne de Bourgueil, Marie Dupin.

Il n'est guère plus heureux auprès de Marie qu'auprès deCassandre.

Mais d'autres femmes passent dans sa vie, qui lui sont probablement moins cruelles et dont ses versnous révèlent parfois les noms.En 1558, il est nommé conseiller et aumônier ordinaire d'Henri II.

Sous Charles IX, il connaît une telle faveur, qu'iln'est pas loin de se prendre pour le guide de la nation.

Sa qualité de poète officiel l'amène aussi à composer pour lacour des mascarades (livrets de ballets), des églogues allégoriques, des épitaphes.

Puis, le pétrarquisme revenant àla mode, il se met à écrire des vers d'amour à l'adresse d'une fille d'honneur de la reine, Hélène de Surgères.

Al'avènement d'Henri III, il est supplanté dans la faveur royale par Desportes.

Il se retire dans ses prieurés, Montoire,Croixval, Saint-Cosme.

Sa maladie s'aggrave et lui cause des douleurs intolérables, dont il se plaint en des versémouvants.

Il meurt à Saint-Cosme en 1585.Son nom était glorieux dans l'Europe entière.

Mais au XVIIe siècle, on lui reproche ses audaces, on ne le comprendplus, on cesse de le lire.

Il ne sortira de cet injuste oubli que grâce à Sainte-Beuve et aux romantiques. PRINCIPALES ŒUVRES Les quatre premiers livres des Odes et le Bocage (1550). Le premier livre contient des odes pindariques essentiellement consacrées à l'éloge, de grands personnages : HenriII, Catherine de Médicis, Marguerite de Savoie, le cardinal de Lorraine, etc.

Les autres livres sont constitués depièces moins solennelles.

Le titre de Bocage groupe des poèmes différents d'inspiration et de forme. Cinquième livre des Odes (1552). C'est dans ce livre que se trouve l'Ode à Michel de l'Hospital.

Elle se compose de 24 triades (au total 816 vers).Ecrite en 1550, elle a pour but de remercier Michel de l'Hospital, qui avait pris la défense du poète tourné en dérisiondevant la cour par Mellin de Saint-Gelais. Les Amours de P.

de Ronsard, Vendômois (1552).

Ces 183 sonnets publiés avec le Cinquième livre des Odescélèbrent Cassandre Salviati. Continuation des Amours (1555).

Nouvelle continuation des Amours (1556).

Sonnets mêlés de quelques pièceslyriques.

L'inspiratrice du poète est maintenant Marie Dupin.

(L'édition de 1578 contient en plus seize poèmes sur lamort de Marie). Hymnes (1555-1556).

Poèmes à caractère oratoire. Discours (1558-1563).

On groupe sous ce titre : trois Exhortations; une « Elégie » à Guillaume Des Autels sur la paixreligieuse; l'Institution pour l'adolescence du roi (Charles IX); le Discours des misères de ce temps; la Continuationdu Discours des misères de ce temps; la Remontrance au peuple de France; enfin un poème de 1 200 vers,Réponses aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicantereaux et ministreaux de Genève, où Ronsard,attaqué par les protestants, présente vigoureusement sa défense. La Franciade (1572).

Après la ruine de Troie, Francus, fils d'Hector, aborde en Gaule avec la protection des dieux.

Ily fonde le royaume de France.L'oeuvre devait comprendre 24 chants.

Les quatre premiers seulement furent écrits.

Le vers choisi est ledécasyllabe. Sonnets pour Hélène (1578). Le Bocage royal (1584).

Ce recueil contient une pièce Contre les bûcherons de la forêt de Gastine (Elégie XXIV),composée en 1576 pour déplorer le saccage d'une forêt vendômoise. LA POÉSIE ÉRUDITE. »

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