La Peur de Jean-Charles Harvey
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
L'ouvrage La Peur est un pamphlet prononcé par Jean-Charles Harvey le 9 mai 1945 à l'Institut démocratique
canadien de Montréal.
Le pamphlet a pour but d'inciter le lecteur ou l'entendeur à agir, à ne pas rester
indifférent.
Le thème abordé durant cette conférence tourne autour de la peur.
Jean-Charles Harvey ne remet
pas en cause la religion mais milite contre l'abus de pouvoir.
La peur se développe dans notre enfance et provient, entre autres, des conséquences de nos actes (exemple :
l'eau qui bout brûle.
Un enfant se brûle, il aura peur de ressentir la même sensation et sera alors plus vigilant
avec l'eau chaude).
La peur est présente tout au long de la vie et entraîne un combat perpétuel contre elle.
L'auteur raconte deux anecdotes en lien avec la peur pour l'introduire.
C'est normal d'avoir un instinct de
conservation afin que notre espèce survive mais Jean-Charles Harvey explique aussi qu'il est nécessaire
d'affronter nos peurs pour avancer et continuer à être libre car «vivre dans la peur, c'est vivre sans liberté» .
Plus précisément, d'affronter l'état Clérical pour se libérer de son emprise.
Cette domination base son pouvoir
sur un système d'oppressions et de propagandes lui permettant de régner.
La peur nous pétrifie et si cette
dernière est alliée aux mensonges (à la propagande par exemple), alors cela peut amener la minorité à
contrôler, à avoir le pouvoir absolu sur la majorité c'est-à-dire sur le peuple.
S'opposer à quelque chose est
risqué mais si ces individus franchissent la barrière de la peur, ils deviennent alors plus forts.
L'auteur explique
que les travailleurs canadiens-français sont courageux mais qu'ils ont peur non pas de l'état ou de la religion
mais du pouvoir Clérical ; en d'autres mots du clergé nationaliste car c'est une puissance abusive qui a tous les
droits, tous les privilèges et est au dessus des lois (exemple : ne paye pas d'impôts), qui contrôle l'école, les
hôpitaux, les médias.
Il ne pointe pas du doigt ces dirigeants mais plutôt les personnes qui continuent à avoir
peur de ce pouvoir et qui par conséquent ne font que renforcer cette puissance.
Ceci est un cercle vicieux.
Il
donne l'exemple de l'état qui créé ou refuse une loi qui favorise le progrès, uniquement pour la puissance
Cléricale car il en a peur et en les satisfaisant, il se protège mais n'est pas libre.
Pour justifier ces propos,.
»
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