Databac

la peine de mort dans l'opinion publique francaise aujourd'hui

Publié le 30/04/2024

Extrait du document

« III) la peine de mort et l’opinion publique française aujourd’hui Depuis son abolition, la peine de mort en France fait toujours débat.

On a pu voir lors des débats parlementaires a ce sujet de fortes agitations aux abords du palais bourbon avec beaucoup de manifestants se prononçants en faveur de cette peine de mort.

Il faut dire qu'à ce moment-là, l'opinion est majoritairement pour le maintien de la peine capitale.

Selon les données d’Ispos, en décembre 1980, 61% des Français interrogés se disaient pour la peine de mort.

Ces chi res vont peu a peu de réduire au cours du temps.

En e et, trois ans après l'abolition de la peine de mort, en juillet 1984, avec 55% de Français favorables à son retour.

Cela est certainement du a un apaisement des consciences de par l’abolition.

Mais très rapidement, on observe un regain d'opinion favorable à son rétablissement qui rejoint le niveau d'avant l'abolition à 61% en1987, puis 59% de pour en 1991 et 1993, la part d'opinion favorable reste la même.D'ailleurs, entre 1984 et 1993, il y a eu pas moins de 19 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort pour certains crimes.

Depuis, il n'y en a eu que trois, dont la dernière "tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme", en 2004, déposée par le groupe UMP majoritaire.

À la n des années 1990, se produit un retournement de l'opinion, que l'on observe dans les sondages Ipsos, comme dans ceux de TNS-Sofres.

Dans le sondage Ipsos de 1998, le pourcentage de Français défavorables à la peine de mort (54%) dépasse pour la première fois celui de ceux en faveur de son rétablissement (44%).

L'opposition devient aussi majoritaire dans les sondages réalisés par TNS-Sofres, passant de 36% en 1994 à 48% en 1999, tandis que l'opinion en faveur du rétablissement de la peine capitale chute de 59% à 46%. Selon Emmanuel Rivière, deux phénomènes peuvent expliquer ce basculement au tournant des années 2000.

"D'une part, c'est un sujet qui divise les générations : les générations les plus jeunes y sont majoritairement opposées et remplacent progressivement les générations plus âgées qui ont connu l'application de la peine de mort et l'ont soutenue au moment où elle était en vigueur", développe le sondeur.

Par ailleurs, "l'abolition de la peine de mort est devenue une norme en Europe (...), les pays qui la pratiquent apparaissant se distinguer par la vigueur.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles