La parfum
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
J'ai trouvé cet ouvrage incroyablement bien écrit et surprenant.
Il apporte au lecteur une approche
différente et singulière de l'interprétation du texte.
   La plupart des romans décrivent en mots des images que nous sommes censés nous imaginer.
Lorsqu'on se représente une scène de livre par une image, on peut se servir de repères visuels, car nous
sommes habitués à voir le monde avec nos yeux.
Ici, ce sont les odeurs qu'il faut s'imaginer.
Dès le début
de l'oeuvre, le lecteur est submergé pas un univers olfactif extrêmement stimulant.
Ainsi la perçante
retranscription des odeurs nous permet d'imaginer un décor réaliste.Â
  Il va s'en dire que l'auteur accorde une très grande importance aux détails, que ce soit pour décrire
un parfum, un personnage ou un lieu.
Il peut prendre plusieurs chapitres pour décrire un lieu décrivant avec
minutie les parfums qui s'y trouvent.
   Dès le début de l'ouvrage, Süskind fait « l'éloge » de la puanteur.
Ainsi les descriptions
installent dès le début une ambiance putride du Paris de l'époque.
La saleté de la ville, les ruelles
humides et sombres.
L'auteur semble vouloir donner a son lecteur l'image la plus fidèle possible pour pouvoir
plonger dans la vie urbaine et misérable du 18e siècle.Â
   Cette oeuvre aborde aussi le thème de la solitude, un sujet omniprésent tout au long du roman Ã
travers le personnage principal : Jean-Baptiste Grenouille, reclus de la société.
Ne cessant pas d'osciller
entre le bien et le mal pour assouvir son besoin ou sa répulsion de la solitude.
   Ainsi J'ai pu observer que cette thématique rythmait les actions de ce personnage aux multiples
facettes.
Comme ses meurtres en série et sa décision finale mettant fin au roman.
En quête d'une identité
et de reconnaissance, il agit dans son intérêt.
Mais en réalité, il n'est ni méchant ni gentil, puisque ces
notions de bien et de mal lui sont complètement étrangères.
Grenouille est présenté davantage comme
une chose que comme une personne, c'est pourquoi il ne ressent aucun sentiment et ne comprend d'ailleurs.
»
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