La Palestine

« 1 / 2 Palestine 1 La Palestine tire son nom des Philistine qui occu- paient, au XII° siecle avant notre ere, le rivage medi- terraneen au sud de l'actuelle Ashdod.

Elle n'a pas eu d'existence politique autonome avant sa creation, en 1915, en tant qu'entite administrative.

Les Britanniques groupent alors les districts taros delimites au nord par un territoire qui passe sous mandat francais et deviendra Ia Sync et le Liban ; a rest, par le Jourdain et Ia nou- velle Transjordanie, a l'ouest, par la Mediterranee, et au sud, par le Sinai et la mer Rouge. 2 Ancien royaume d'Israel, terre sainte des trois reli- gions monotheistes (judarsme, christianisme, Islam), pro- vince romaine puis byzantine, region militaire arabe au VII° siecle, royaume des crosses defaits a leur tour par Saladin le Kurde, ce territoire est, de 1516 a 1917, l'une des provinces les plus pauvres de !'Empire ottoman.

Au cours de la premiere guerre mondiale, en 1915, Lawrence d'Arabie promet IaPalestine a Hussein, chef de la famille hachemite qui regne a La Mecque.

Elle dolt faire partie d'un grand.

royaume arabe qui n'a jamais vu le jour.

Et en 1917, Lord Balfour, ministre des Colo- nies, promet aux Juifs, sur le meme territoire, un Foyer national tout aussi vaguement defini. 3 Le mandat sur la Palestine est confie en 1922par Ia Societe des Nations et pour vingt-cinq ans, au gouver- nement britannique, a charge pour ce dernier de mener Juifs et Arabes vers !Independence.

Le mandataire est ainsi chargé de quelque 300 000 Arabes, 100 000 Juifs et 100 000 membres de dizaines de communautes diverses (Armeniens, Algeriens, Coptes, Druzes, Marocains, Circas- siens, etc.).Le slonisme structure chip solidement Ia communaute julve.

Quelques intellectuels et grands pro- prietaires terriens arabes ont commence a propager les principes d'un nationalisme panarabe sans etre suivis encore par un peuple essentiellement rural et pastoral. Palestine La Palestine tire son nom des Philistins qui occu­ paient, au Xli• siècle avant notre ère, le rivage médi­ terranéen au sud de l'actuelle Ashdod.

Elle n'a pas _eu d'existence politique autonome avant sa création, en 1918, en tant qu'entité administrative.

Les Britanniques groupent alors les districts turcs délimités au nord par un territoire qui passe soüs mandat français et deviendra la Syrie et le Liban ; à l'est, par le Jourdain et la nou­ velle Transjordanie, à l'ouest, par la Méditerranée, et au sud, par le Sinaï et la mer Rouge.

2 Ancien royaume d'Israël, terre sainte des trois reli­ gions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam), pro­ vince romaine puis byzantine, région militaire arabe au vue siècle, royaume des croisés défaits à leur tour par Saladin le Kurde, ce territoire est, de 1516 à 1917, l'une des provinces les plus pauvres de l'Empire oHoman.

Au cours de la première guerre mondiale, en 1915, Lawrence d'Arabie promet la Palestine à Hussein, chef de la famille hachémite qui règne à La Mecque.

Elle doit faire partie d'un grand.

royaume arabe qui n'a jamais vu le jour.

Et en 1917, Lord Balfour, ministre des Colo­ nies, promet aux Juifs, sur 1e même territoire, un Foyer national tout aussi vaguement défini.

3 Le mandat sur la Palestine est confié en 1922, ~ar la Société des Nations et pour vingt-cinq ans, au gouver­ nement britannique, à charge pour ce dernier de mener Juifs et Arabes vers l'Indépendance.

Le mandataire est ainsi chargé de quelque 300 000 Arabes, 100 000 Juifs et 100 000 membres de dizaines de communautés diverses (Arméniens, Algériens, Coptes, Druzes, Marocains, Circas­ siens, etc.).

Le sionisme st.ructure déjà solidement la communauté juive.

Quelques intellectuels et grands pro­ priétaires terriens arabes ont commencé à propager les principes d'un nationalisme panarabe sans être suivis encore par un peuple essentiellement rural et pastoral. 2 / 2. »