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LA NOBLESSE:Vérificateurs des preuves.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE Vérificateurs des preuves Les rois, hérauts et poursuivants d'armes furent les premiers à poursuivre la fausse noblesse par des enquêtes régionales organisées à des fins héraldiques ou militaires.

Ces gens du roi n'avaient cependant pas toute la science et l'autorité nécessaires; ils manquaient de moyens et les usurpations devenaient grandissantes sous la Renaissance.

Dès les états généraux d'Orléans (1560), le clergé et le tiers-état se plaigni­ rent au roi de toute cette fausse noblesse envahissante et le second ordre se joignit par la suite à eux.

Louis XIII créa le juge d'armes de France ( 1615) mais cet officier royal ne pouvait certes suffire à la tâche, ce qui entraîna de nouveaux désordres et la vaste recherche de 1666.

Dépen­ dant du grand écuyer de France et ses décisions pouvant être soumises à l'appel du tribunal des maréchaux de France, le juge d'armes n'en était pas moins un érudit capable de donner de bons avis au roi.

De 1641 à la Révolution, l'office de juge d'armes fut entre les mains de la famille provençale des d'Hozier.

Le juge d'armes était généalogiste de la maison et des écuries du roi, etc' est devant lui qu'étaient présentées les preuves pour les pages et écuyers de la Grande et de la Petite Ecurie, pour la maison du roi, l'Ecole royale militaire (divisée en plusieurs collèges et on dit souvent les Ecoles militaires), les demoiselles de Saint-Cyr, le Collège royal de La Flèche, le Collège Mazarin ou des Quatre-Nations, etc.

Depuis 1595 il existait encore un généalogiste des ordres du roi : Henri IV voulut en effet qu'un spécialiste s'occupât des preuves des chevaliers du Saint-Esprit et de Saint-Michel et il se mit à vérifier celles des honneurs de la cour (cf.

fiche 16), des officiers de l'armée et de la marine, etc.

Pierre Clairambaut (nommé 1698, mort 1740) fut généalo­ giste des ordres et rassembla le fameux Cabinet du Saint-Esprit, collec­ tion de pièces sur les chevaliers et les familles; Jean-Nicolas Beaujon ( 1758-1772) fonda 1 'hôpital de ce nom, mais le plus illustre de tous fut Bernard Chérin, l'intègre Chérin ( 1772-1785), dont le fils Louis-Nico­ las-Hyacinthe fut dernier généalogiste et général de la République, mort en 1799.

La moitié des archives de l'ordre du Saint-Esprit fut brûlée sur la place Vendôme en mai 1792.

Le reste se trouve avec une partie des papiers des d'Hozier à la Bibliothèque nationale, départe­ ment des manuscrits.

On peut dire que toutes les familles de la noblesse française issues de l'Ancien Régime, de la Renaissance et du Moyen-Age on été un jour ou l'autre vérifiées par le juge d'armes, le généalogiste des ordres ou par un des nombreux «commissaires députés pour la recherche des usurpa­ tions de la noblesse» dans toutes les provinces du royaume. 2 / 2. »

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