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LA NOBLESSE:Ordres de chevalerieet corporations nobiliaires.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE Ordres de chevalerie et corporations nobiliaires Le roi décorait ses parents et récompensait ses serviteurs par des ordres formant des corporations relativement fermées, dérivant des «aimables compagnies» fraternelles de la fin du Moyen Age.

L'ordre de Saint-Michel (cordon noir), fondé par Louis XI en 1469 et celui du Saint-Esprit (cordon bleu), fondé par Henri III en 1578, étaient nobi­ liaires jusqu'en 1814.

Depuis Louis XIV, l'ordre de Saint-Michel apportait effectivement la noblesse héréditaire -aux chevaliers bour­ geois, choisis parmi les écrivains, les savants et les docteurs.

Pour pouvoir être admis dans l'ordre du Saint-Esprit, il fallait prouver la noblesse depuis l'arrière-grand-père, évidemment par la seule ligne des mâles car en France la preuve se faisait par degrés ou générations; cette condition d'ancienneté écarta de l'ordre un cardinal de Mazarin et un maréchal Fabert.

Seul, le grand aumônier de France et des ordres du roi (Saint-Michel et Saint-Esprit) était dispensé de toute épreuve.

Fondé en 1693 par Louis XIV, l'ordre de Saint-Louis (cordon rouge) était réservé aux officiers, même bourgeois, et put apporter la noblesse héréditaire au bout de trois générations de chevaliers dans la même lignée ( 1 750).

Sous la souveraineté du roi qui nommait le grand maître, les ordres réunis de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Lazare (cordon vert) étaient purement nobiliaires et coûtaient trop cher; inuti­ les, ils devaient s'éteindre progressivement dès Louis XVI.

Les ordres des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (chevaliers de Malte), de Saint-Georges de Franche-Comté et de Saint-Hubert de Bar ne dépen­ daient pas du roi; seul le premier existe encore.

Les nobles alsaciens pouvaient prétendre à l'ordre Teutonique.

Il existait encore des chapitres nobles, chanoines et chanoinesses prouvant leur noblesse par «quartiers» (8 bisaïeux, 16 quadrisaïeux nobles) : Saint-Jean de Lyon (la cathédrale primatiale des Gaules où tous les chanoines étaient comtes de Lyon), Brioude, Baume-les-Mes­ sieurs, Lure, Saint-Claude, Saint-Pierre de Mâcon, Saint-Pierre de Vienne, Strasbourg, Remiremont, Epinal, Alix, Leigneu, Laveine, Lons-le-Saunier, Andlau, Baume-les-Dames, Migette, Neuville, Poussey ...

situés pour la plupart dans d'anciennes terres du Saint Empire.

L'évêque de Strasbourg était prince et l'abbesse d'Andlau était princesse de cet Etat.

Quoi qu'il en soit, la plus grande part de la noblesse française ne faisait partie d'aucune organisation, ce qui renforçait l'idéal relative­ ment égalitaire qui régnait entre ses membres. 2 / 2. »

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