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LA NOBLESSE:La noblesse en 1789 (Histoire)

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA NOBLESSE La noblesse en 1789 On hésite sur le nombre des nobles à la veille de la Révolution, au moment même où ils sont une dernière fois convoqués en tant que tels pour élire leurs députés aux états généraux.

Guy Chaussinand-Nogaret estime la population noble du royaume à environ 120 000 personnes, un peu moins de 0,5% de la population totale (26 000 000) : c'est, paraît-il, une part honorable de l'élite nationale qu'on peut estimer à environ 3%, le reste étant fourni par le tiers état, le haut clergé étant pratiquement entièrement noble.

Il devait y avoir dans les 20 000 fa­ milles nobles, dont deux hommes sur cinq étaient soldats, au service du roi.

Elite officielle de la France, la noblesse comptait dans ses rangs le premier gentilhomme du royaume, le roi lui-même.

Théoriquement une.

la noblesse n'était pas un corps à part dans la nation comme l'aurait voulu un Henri comte de Boulainvilliers (t 1722), historien qui n'avait pas hésité à imprimer que les nobles étaient issus des Francs envahisseurs, alors que le reste de la population venait des Gaulois colonisés! Le «sang» ne pouvait être pur.

On rencontrait d'ailleurs bien des états dans la noblesse très diversifiée (fiche 3).

Le duc.

pair, lieutenant-général établi à la cour était bien loin de l'ancien capitaine d'infanterie vivotant dans les Cévennes avec une maigre retraite, des terres infécondes.

une nombreuse famille, l'essen­ tiel de sa gloire passée se matérialisant dans une croix de Saint-Louis, une épée et des souvenirs de la guerre de Sept Ans égrenés le soir à la veillée! Les spécialistes (Roland Mousnier, François Bluche) disser­ tent encore sur l'éventail très ouvert.

des revenus des nobles.

Bon nombre de ceux-ci tenaient eux-mêmes la charrue dans le sillon, l'épée au côté et encore pas toujours.

Des gentilshommes descendants de croisés n'étaient que des paysans aux revenus moindres que ceux des bourgeois des villes.

Fondée sur le service de l'Etat, l'honneur, la colltinuité, la noblesse était une dans ses principes mais diversifiée dans la pratique.

La noblesse d'épée méprisait la robe, à peine noble pour elle, même si elle donnait des lieutenants-généraux! Il est donc difficile d'estimer l'importance d'une lignée, les spécialistes panachant pour s'y retrouver ancienneté, services, places, alliances et possessions.

En sens inverse les alliances entre les diverses formes de noblesse étaient fréquentes, les anciennes lignées« redorant le blason» avec les dots des demoiselles issues du parlement, de la finance et même de la bourgeoi­ sie.

La noblesse du royaume fut copiée et enviée par toute une Europe imbue de civilisation française.

Par son génie propre, elle fut ainsi un lien entre les diverses élites du continent. 2 / 2. »

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