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LA MONGOLIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 20/09/2020

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« Article encyclopédique LA MONGOLIE AU XXe SIÈCLE C'est sous la domination chinoise que la Mongolie, dont l’économie est essentiellement pastorale, entre dans le xxe siècle.

En 1911, cependant, les Mongols profitent de la chute de la dynastie des Qing en Chine pour proclamer leur indépendance, rapidement reconnue par la Russie.

En 1915, un accord sino-russe déclare ce territoire sous souveraineté chinoise avec une autonomie interne.

Néanmoins, en 1917, Pékin profite de la révolution russe pour l’occuper militairement. L'URSS réagit dès 1921 : l’Armée rouge entre à Ourga, qui devient peu après Oulan-Bator, et proclame l’indépendance du pays, qui devient en 1924 la République populaire de Mongolie sous la direction du Parti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM), parti unique.

La domination soviétique s’exerce dans tous les domaines et la répression est chose courante, particulièrement sous la dictature du maréchal Choybalsan (1936-1952), le « Staline mongol ». En 1945, sous pression conjuguée de l’Union soviétique et de la Chine, un plébiscite est organisé.

Le vote en faveur de l’indépendance l’emporte massivement.

La Chine reconnaît cette Mongolie.

Au sud, la « Mongolie intérieure » reste sous son contrôle. Depuis lors et jusqu’à la fin des années 1980, la Mongolie demeure un État formellement indépendant, sous la surveillance de Moscou.

La relation entre les deux pays est si étroite que l’on a parfois surnommé la Mongolie, la « seizième république de l’URSS ».

Le modèle politique et économique soviétique est adopté par Oulan-Bator.

La Mongolie est admise aux Nations unies en 1961. La mutation de l’URSS, puis sa disparition vont avoir de lourdes conséquences à Oulan-Bator.

Une transition politique est engagée en 1990-1992.

Elle débouche sur une démocratie parlementaire qui parviendra à se stabiliser, malgré une crise économique et une corruption endémiques. Daniel GOMÁ PINILLA. »

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