La mentalité primitive
Publié le 04/02/2022
                             
                        
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Pour   le   vrai   démarrage   de   la   psychologie   scientifique,   on   cite   couramment   les   trois   noms   du
français   Ribot,   de   l’Américain   William   James   et   de   l’Allemand   W.
                                                            
                                                                                
                                                                      Wundt.
                                                            
                                                                                
                                                                      Mais   avant     de
poursuivre  ce développement  signalons  d’abord   les  livres  d’Alfred  Fouillé,   sa  psychologie  du
peuple   français   de   1898,   son   esquisse   psychologique   des   peuples   européens   de   1902.
                                                            
                                                                                
                                                                      Les
critiques étrangers ont pour la plupart approuvé le portrait fait de leur peuple.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Mais   c’est   la   sociologie   scientifique   qui   va   contribuer   à   attirer   l’attention   des   savants   et   des
philosophes sur l’intérêt des apports de l’ethnographie et sur la psychologie de ces peuples, que
pour   simplifier   on   appelle   «   les   primitifs   ».
                                                            
                                                                                
                                                                      Des   deux   plus   grands   maîtres   de   cette   sociologie,
Durhkeim   et   Lévy-Bruhl,   il   parait   loisible   de   préférer   le   second,   car   c’est   l’homme   qui     ne
construit pas de système, qui est véritablement soumis aux faits, qui discute avec lui-même, qui
s’interroge sur la solidité du terrain sur lequel il avance.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il est enfin l’homme qui ne coupe pas le
pont   entre   la   sociologie   et   la   psychologie.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’œuvre   qu’il   a   laissée   représente   un   apport
considérable à l’ethnologie dans ce qu’elle a de psychologique, en conséquence dans ce qui nous
intéresse.
                                                            
                                                                        
                                                                      Lévy-Bruhl a eu le mérite d’initier  cet «   esprit ethnologique   » qui consiste à ne pas
juger les faits éprouvés comme aberrants en fonction des habitudes intellectuelles et morales de
la civilisation à laquelle on appartient soi-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Dans   le   cheminement   historique   sur   la   psychologie,   un   regard   du   côté   de   l’Allemagne   nous
permet de voir la Völkerpsychologie de Wundt.
Il s’agit d’une œuvre immense dont on peut retenir «   la psychologie de la culture».
                                                            
                                                                                
                                                                    Ici ne sont
retenus que le langage, l’art, le mythe et la coutume, car Wundt ne veut faire entrer en ligne de
compte que celle des créations de l’esprit collectif qui sont antérieur à l’histoire.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Lorsqu'il publie en 1863 ses  Cours sur l'âme humaine et animale,   Wilhelm Wundt qui, dans un
premier tome, s'est attaché à décrire le développement de la vie psychique depuis les sensations
et   les   perceptions   les   plus   simples   aborde   pour   la   première   fois   dans   un   second   volume   l'idée
d'une   psychologie   comparée   des   races   et   des   peuples.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   dichotomie
individualisme/collectivisme   qui   lui   sert   à   organiser   ses   réflexions   et   sans   doute   son
enseignement sur l'histoire de la philosophie trouve ici un avatar intéressant.
Certes Wundt reniera plus tard ce second tome, mais il sert de jalon à l'histoire de la psychologie
des   peuples   ( Völkerpsychologie).
                                                            
                                                                                
                                                                      L'idée   de   faire   de   ce   terme   une   discipline   scientifique   avait.
                                                                                                                    »
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