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LA MALAISIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 19/09/2020

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« Article encyclopédique LA MALAISIE AU XXe SIÈCLE Les Britanniques affirment leur présence dans la région de l’Asie du Sud-Est à partir de la fin du xviiie siècle.

Après avoir établi des comptoirs sur l’île de Penang en 1786, puis à Singapour en 1819, Londres se voit céder Malacca en 1824. En 1895, les sultans malais de Perak, Selangor, Negeri Sembilan et Pahang acceptent de constituer les États malais fédérés (FMS).

Chaque État garde son administration, son souverain et son résident britannique, mais l’autorité réelle est transférée à Kuala Lumpur (le « confluent boueux » en malais) et au gouverneur des Établissements des détroits de Singapour.

Johore, qui se voit contraint d’accepter un résident britannique en 1914, forme avec les quatre États de Perlis, Kedah, Kelantan et Trengganu, cédés par le Siam en vertu du traité de Paris (1909), les « États non fédérés ». L'exploitation de l’étain et du caoutchouc naturel font alors la richesse du pays.

Elle bouleverse en profondeur les équilibres ethniques.

Venus du Fukien, du Guangdong, du Guanxi et de l’île de Haïnan, les Chinois espèrent faire fortune dans les mines d’étain.

La main-d’ œuvre indienne, composée de nombreux Tamouls de l’État de Madras, est recrutée pour l’exploitation de l’hévéa et les travaux agricoles. Les territoires de Bornéo ne connaissent pas ces évolutions démographiques et personne n’envisage alors qu’ils puissent former un même pays avec la Malaisie péninsulaire.

Au Sarawak, les rajahs blancs de la famille Brooke - James d’abord, puis son neveu Charles, puis Vyner - s’imposent, de 1841 à 1942, au détriment des sultans de Brunéi.

Le Nord-Bornéo (actuel Sabah) est la propriété d’une société privée (Compagnie britannique du Nord-Bornéo) bénéficiant d’une protection de Londres, qui facilite l’évangélisation chrétienne et le retour à la paix après l’insurrection armée de 1895-1905. De l’occupation japonaise à l’indépendance. Le 8 décembre 1941, l’armée japonaise débarque au Kelantan.

La Malaisie est placée, avec Sumatra, sous l’autorité d’un commandant nippon installé à Singapour.

Une résistance armée, l’Armée antijaponaise du peuple malaisien, s’organise autour des communistes et de militants issus de la communauté chinoise.

Après la guerre, le retour de la puissance tutélaire se traduit par une réorganisation institutionnelle.

En 1946, Londres propose une Union malaise regroupant sous une autorité unique les neuf États et les deux Établissements (Pehang et Malacca).

Singapour doit rester, importance stratégique oblige, une colonie de la Couronne, tout comme le Sarawak et le Nord-Bornéo. En 1948, une fois constaté l’échec de l’Union malaise, naît la Fédération de Malaisie, mais tous les pouvoirs sont confiés aux sultans et aux Britanniques. Les Chinois sont résolument contre ; eux-mêmes sont soupçonnés de vouloir constituer une « république démocratique de Malaisie » communiste.

L’état d’urgence est proclamé en juin 1948 et perdure jusqu’au 1er août 1960.

Le Parti communiste malaisien a pris les armes, mais n’arrive à contrôler aucune zone habitée importante.

Les élections au premier Conseil législatif fédéral (1955) donnent une majorité écrasante à l’Alliance de Tunku Abdul Rahman (1903-1990) qui regroupe l’Organisation nationale unie des Malais (UMNO), l’Association malaiso-chinoise (MCA) et le Congrès malaiso-indien (MIC).

Cette alliance. »

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