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LA MACHINE DE GUERRE ENCYCLOPÉDIQUE

Publié le 09/12/2021

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Malgré l'infinie variété des matières, malgré la diversité des tempéraments des collaborateurs, les Encyclopédistes avaient conscience de travailler dans un esprit commun. Le Prospectus de Diderot (175o) et le Discours préliminaire de d'Alembert (1751) indiquaient nettement les principes directeurs qui commandaient l'entreprise. Le Prospectus. Diderot commence par rendre hommage aux dictionnaires antérieurs qui ont répandu les éléments des sciences. L'Encyclopédie, pourtant, se propose un plus vaste dessein elle montrera les secours mutuels que se prêtent les sciences et les arts et formera « un tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres et dans tous les siècles ». Elle bénéficiera en outre des progrès considérables qui ont été réalisés dans les sciences et dans les arts. Dans une seconde partie, Diderot insiste particulièrement sur une des originalités de l'ouvrage : la vulgarisation des notions techniques grâce à l'importance donnée aux arts mécaniques et aux descriptions de métiers. Ainsi, l'Encyclopédie doit constituer à elle seule une bibliothèque et contribuer « au progrès des connaissances humaines ».

« LES PRINCIPES DIRECTEURS Malgré l'infinie variété des matières, malgré la diversité des tempéraments des collaborateurs,les Encyclopédistes avaient conscience de travailler dans un esprit commun.

Le Prospectus de Diderot (175o) et le Discours préliminaire de d'Alembert (1751) indiquaient nettement les principes directeurs qui commandaient l'entreprise. Le Prospectus. Diderot commence par rendre hommage aux dictionnaires antérieurs qui ont répandu les éléments des sciences.L'Encyclopédie, pourtant, se propose un plus vaste dessein elle montrera les secours mutuels que se prêtent lessciences et les arts et formera « un tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres et dans tousles siècles ».

Elle bénéficiera en outre des progrès considérables qui ont été réalisés dans les sciences et dans lesarts.

Dans une seconde partie, Diderot insiste particulièrement sur une des originalités de l'ouvrage : la vulgarisationdes notions techniques grâce à l'importance donnée aux arts mécaniques et aux descriptions de métiers.

Ainsi,l'Encyclopédie doit constituer à elle seule une bibliothèque et contribuer « au progrès des connaissances humaines». Le Discours préliminaire. D'Alembert indique les principes qui ont guidé les philosophes.

L'Encyclopédie a d'abord pour but d' « exposer l'ordreet l'enchaînement des connaissances humaines ».

D'où une classification des sciences en trois ordres : histoire,philosophie, beaux-arts, fondée sur la distinction des trois facultés : mémoire, raison, imagination.

Dans uneseconde partie, d'Alembert déclare que l'Encyclopédie doit être un « dictionnaire raisonné des sciences, des arts etdes métiers », étudiés dans leurs principes et leurs applications.

D'où une esquisse à larges traits des progrès del'esprit humain depuis la Renaissance jusqu'en 1750, au cours de laquelle l'auteur fait l'histoire des grands génies etmontre comment l'humanité s'est successivement passionnée pour l'érudition, les belles-lettres, enfin la philosophie. LA MANŒUVRE ENCYCLOPÉDIQUE Pour éviter d'attirer les foudres de la censure, il fallait prendre toutes sortes de précautions etvoiler les hardiesses de langage.

Un exposé d'apparence conformiste ou modéré recouvrait une pensée latente singulièrement plus audacieuse. La lettre.

En apparence, on s'en tenait à la tradition.

Au point de vue social, on se contentait de demander une plus juste répartition des impôts, un adoucissement de la législation, et desmesures contre le paupérisme.

Au point de vue politique, on se bornait à souhaiter que le roiexerçât toujours son autorité dans l'intérêt du peuple.

En matière religieuse, les articles, soumisà l'approbation des censeurs, s'en tenaient au dogme et affichaient une dévotion orthodoxe. L'esprit.

Mais d'ingénieuses ruses de guerre permettaient de découvrir la vraie pensée sous le voile assez transparent des mots.

On n'attaquait pas de front, mais obliquement; on simulait la naïveté; on cachait perfidement la critique sous des louanges; on recourait surtout au procédédes renvois : un article mis en évidence et d'une irréprochable orthodoxie renvoyait à un autrearticle qui, sous une apparence bénigne, glissait d'insidieuses attaques; cet article renvoyait àun troisième, de telle sorte qu'à la fin l'article de base était entièrement réfuté.. »

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