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La justice dans Zadig de Voltaire

Publié le 17/05/2020

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« Voltaire est un écrivain et philosophe du siècle des lumières.

Il à notamment écrit des contes philosophiques, dont le premier connu est Zadig, ou la destinée.

Dans la partie de ce conte que nous allons étudier, les chapitres trois à huit, Zadig, le héros du conte, est victime de plusieurs injustices et est nommé ministre entre deux affaires.

Voltaire fait, par le biais de ce conte philosophique et des injustices dont est victime Zadig, une véritable satire de la justice française, mais il nous montre également son idéal de justice en mettant Zadig au pouvoir comme ministre. Dans ce conte philosophique, Voltaire fait une satire de la justice française de son époque et critique beaucoup de ses défauts.

Il nous montre tout d’abord que la justice n’était pas équitable.

Effectivement, Zadig doit payer l’amende avant d’être entendu, nous pouvons donc voir que cette justice est faite pour les riches, les pauvres, ne pouvant pas payer l’amende, étaient donc condamnés sans avoir pu se défendre.

Voltaire nous montre également que les jugements étaient rendus trop rapidement et sans preuves.

En effet, Zadig est condamné seulement sur les dires des serviteurs du roi, qui l’accusent d’avoir volé le cheval de ce dernier et la chienne de la reine, retrouvés quelques temps après la condamnation de Zadig.

Les juges n’ont pas cherché à savoir ce qui s’était réellement produit : il n’y a pas d’enquête, pas de preuves, ni de témoins, cependant, les juges ont la certitude de sa culpabilité, et l’accusent donc de mensonge lorsqu’il affirme n’avoir jamais vu ces animaux.

Nous pouvons également voir que les condamnations étaient trop sévères : Zadig est condamné au knout et à l’exil à vie seulement pour un vol d’animaux et un mensonge.

Voltaire condamne donc également ici les erreurs judiciaires : si les animaux n’avaient pas été retrouvés, Zadig aurait été puni injustement, sa vie dépendait de ce jugement qui s’est, au final, avéré injuste.

Voltaire se moque des juges, en usant de l’ironie, par le biais de Zadig lorsqu’il adresse ces paroles aux juges : « étoiles de justice, abîmes de sciences, miroirs de vérité, qui avez la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l’éclat du diamant et beaucoup d’affinités avec l’or ! » (Chapitre III l.62 à 64).

Il les dit en vérité, par ces paroles, stupides et corruptibles, donc injustes.

En condamnant ainsi les juges, c’est toute la justice que condamne Voltaire. Cependant Voltaire ne se contente pas de faire une satire de la justice, mais nous montre, en plaçant au pouvoir Zadig (dont le nom signifie « celui qui dit la vérité »), son propre idéal de justice, qui se verra tout de même détruit à la fin du huitième chapitre lorsque Zadig est obligé de fuir le pays dont il est ministre. Lors de cette période, Zadig doit rendre des jugements.

Cependant, lui, ne fait pas que juger : il cherche d’abord la vérité avant de condamner et juge équitablement. Nous pouvons donc voir que Voltaire jugeait la justice de son époque complètement stupide, expéditive, et injuste (en partie a cause du fait que cette justice était faite pour les riches et du manque de recherche de vérité de la part des juges).

Il nous montre donc la vraie justice comme il l’imagine par le biais de son personnage, Zadi. »

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