La Judée

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La Judée, cœur d'lsrall, est limitée au nord par la Samarie, à l'est par la vallée du Jourdain et la mer Morte, au sud par le Néguev, et à l'ouest, par la plaine cOtlère méditerranéenne.

Elle est formée de trois r6jlone dlatlnctes par leur morphologie et leur climat : à l'ouest, dea collines douces qui atteignent au maximum 400 mètres de h!iluteur et sont bien irriguées par les pluies ; au centre, des monts plus accentués qui s'élèvent à plus de 1 000 m au-dessus.

du niveau de la mer et for­ ment un massif compact ; à l'est, un désert dans lequel des wadis (torrents de ruissellement), se ruant vers· la mer Morte, ont creusé des canyons rendus célèbres.

par la découverte des manuscrits de la mer Morte.

2 Cette région est traversée, depuis les temps les plus reculés, par des voles stratégiques Importantes.

EHe a été le théâtre de batailles bibliques ou historiques : Josué contre les Cananéens, David et les.

Israélites.

contre Goliath et les Philistins, la résistance juive aux légions romaines et le damier carré des zélotes à Massada, l'Invasion arabe, les croisades, etc.

Elle conserve un caractère partiçuller pour les religions chrétienne, juive et musulmane.

Des centaines de millier& de pèlerins s'y ·rendent chaque année.

Son nom lui vient de la tribu biblique et du royaume subséquent de Juda (Yehouda, en hébreu, d'oi.J vient le mot juif}.

3 Lors de la première guerre lsraélo-arabe (1948), les collines de Judée furent aouvent abandonnées par leurs habitants arabes palestlnien_s, sauf de rares exceptions comme le bourg d'Abou-Gosh, et repeuplées, dans la partie Israélienne, par des villages juifS.

Les énvlrons du village de Latroun furent le théâtre de combats particu­ lièrement meurtriers pour la jeune armée Israélienne qui s'y heurta, sans succès notable, a la Légion arabe, enca­ drée par les officiers angtals de Glubb Pacha.

Les accords d'armistice de 1848 ·donnent à la Transjordanie une 2 / 2. »