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LA JAMAÏQUE AU XXe SIÈCLE

Publié le 17/09/2020

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Île des Grandes Antilles, au S.-E. de Cuba ; capitale Kingston. Découverte par Christophe Colomb le 3 mai 1494 et appelée par lui Isla de Santiago, elle fut rapidement colonisée par les Espagnols, qui exterminèrent la population autochtone des Arawaks et introduisirent dans l'île des esclaves noirs. Les Anglais s'en emparèrent en 1655, et durent y réprimer plusieurs soulèvements des Noirs (1690, 1700, 1795, 1865...). Aux XVIIe et XVIIIe s., la Jamaïque fut un des plus grands marchés d'esclaves du monde. Les Français tentèrent vainement de conquérir l'île en 1782 et en 1806. L'esclavage fut aboli en 1833, mais la condition des Noirs resta très précaire, ce qui provoqua la révolte d'oct. 1865. En 1944, la Jamaïque obtint un gouvernement local autonome. Après la victoire électorale des nationalistes (janv. 1955), la Jamaïque entra dans la Fédération des Antilles britanniques de janv. 1958 jusqu'à sept. 1961. La Jamaïque devint indépendante au sein du Commonwealth le 6 août 1962. Après dix ans de gouvernement travailliste, les élections de 1972 donnèrent une large victoire au parti nationaliste du peuple (PNP) dirigé par Michael Manley. La chute du cours de la bauxite, principale richesse du pays, et la mauvaise gestion du gouvernement populiste causèrent la défaite de M. Manley aux élections législatives de 1980 ; il retrouva le pouvoir en 1989 et mena une sévère politique économique qui n'enraya cependant pas la chute du dollar jamaïcain. Les restrictions provoquèrent de vives oppositions dans la population et au sein du PNP. Le gouvernement démissionna en déc. 1991 et Manley renonça définitivement au pouvoir. Percival John Patterson lui succéda à la tête du PNP et du gouvernement et parvint à stabiliser la monnaie et endiguer l'inflation. Le PNP remporta les élections législatives en 1997 puis en 2002. Patterson a conservé ses fonctions à la tête du gouvernement qui s'est fixé comme objectif d'enrayer la forte criminalité liée au trafic de la drogue, pour lequel la Jamaïque constitue une véritable plaque tournante. En dépit de l'essor du tourisme, le pays reste fortement endetté et les revenus des Jamaïcains émigrés demeurent encore la principale source de devises.

« LA JAMAÏQUE AU XXe SIÈCLE Colonie emblématique de la Grande-Bretagne dans la Caraïbe, la Jamaïque fournissait surtout du sucre et des bananes à la métropole.

Dès les années 1950, l’économie s’est orientée vers le tourisme de masse et l’extraction de la bauxite, tandis que se dessinait une forte émigration vers la Grande-Bretagne. Le pays est un pôle culturel régional, étant le berceau de la musique reggae incarnée par le chanteur Bob Marley (1945-1981) et par les Rastafarians, groupe culturel adepte de la cause noire inspiré par une mystique éthiopienne et par l’Américain Marcus Garvey (natif de l’île). Les mouvements nationalistes se développent dans les années 1930 sous l’impulsion de deux leaders, Alexander Bustamante (1884-1977) et Norman Manley (1893-1969), tous deux issus de l’élite de cette société.

À partir du scrutin de 1944, le Parti jamaïcain de travail (JLP) de A.

Bustamante et le Parti national du peuple (PNP) de N.

Manley alternent au pouvoir.

L’indépendance est obtenue en 1962.

N.

Manley est le grand partisan de l’unité de la Caraïbe anglophone qui se réalise brièvement dans la Fédération des Indes occidentales (1958-1962).

Son fils Michael Manley (1924-1997) lui succède à la tête du PNP en 1969.

Premier ministre de 1972 à 1980, il défend des positions socialistes et tiers-mondistes. Cela suscite une contre-offensive des États-Unis qui craignent l’influence grandissante des courants de gauche dans la région.

Des opérations de propagande et de déstabilisation sont montées, masquées par la violence traditionnelle s’exprimant entre partisans des deux partis pendant les campagnes électorales. Dans le contexte d’une économie fragile, le leader très conservateur du JLP Edward Séaga (1930-), d’origine libanaise, triomphe aux élections de 1980.

Mais la lutte contre le socialisme ne débouche pas sur la prospérité, le secteur privé du pays n’étant pas à la hauteur des caprices du capitalisme mondial.

Neuf ans plus tard, la Guerre froide terminée, c’était un M.

Manley reconverti en social-démocrate modéré qui bat E.

Séaga aux élections.

Malade, il cède son poste en 1992 à son adjoint de longue date, P.

J.

Patterson (1935-). Greg CHAMBERLAIN. »

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