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La guerre de 30 ans

Publié le 21/05/2022

Extrait du document

« La guerre de trente ans Complétez le tableau à partir des documents proposés. Document 1 : Les événements La guerre de 30 ans [en ligne], Spoils d’Histoirer,2019 [consulté le 12 août 2020].

Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=JDzsaNITw34 Document 2 : Enquête sur une catastrophe européenne « Une violence inédite ? Il est d'usage de considérer que la guerre de Trente Ans a correspondu à un paroxysme de la violence de guerre en Europe (…) La guerre, toutefois, n'en est pas la seule responsable.

Une vague de peste décime des villes entières en 1634-1635.

L'insécurité, les pillages et la durée du conflit traumatisent les populations.

(…) La guerre n'est peut-être pas plus violente que d'autres.

Elle n'est pas une guerre d'anéantissement.

Mais elle est beaucoup plus longue et, par là, dévastatrice.

Et la sensibilité à la violence évolue.

En témoigne l'intense écho de récits rapportant la consommation de chair de cadavres humains : la guerre est perçue comme une bestialisation de l'être humain (…) Un désastre démographique ? Le chiffre des morts le plus souvent avancé est celui d'un tiers de la population allemande disparue, un choc dont les retombées n'auraient été surmontées qu'un siècle plus tard.

On le retrouve jusque dans les publications les plus récentes, sans véritable démonstration. L'impact démographique de la guerre est en fait très difficile à établir.

On dispose certes de quelques sources fiables et comparables.

On sait que les aires les plus touchées sont le Brandebourg au nord-est, la Silésie au nord-est de la Bohême, une diagonale centrale (nord-est-sud-ouest), le Palatinat et la Souabe. Les populations ont fui, souvent de façon temporaire, vers des lieux moins exposés.

Des décomptes fiables sont effectués à Augsbourg.

Forte de 45 000 habitants avant la guerre, la ville n'en compte plus que 17 500 à son issue, en raison notamment des ravages de la peste. Cannibalisme Les maux et la désolation qui règnent dans toute la Lorraine cette année [1632] et les suivantes rejaillirent sur l'Université et sur la ville de Pont-à-Mousson.

[...] On ne voyait de tout côté qu'incendie, meurtre et pillage, en sorte que, dès les commencements, l'agriculture fut abandonnée, les vivres vinrent ensuite à un prix excessif et, lorsque tout fut consommé, la famine se répandit partout.

Une grande partie des Lorrains moururent de faim [...].

Il y en eut même plusieurs qui, ne trouvant rien, mangèrent les cadavres des. »

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