Databac

LA GUADELOUPE AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LA GUADELOUPE AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.


Département français d'outre-mer, dans les Antilles ; chef-lieu Basse-Terre. 210 000 hab. en 1950, 330 000 en 1975, 435 700 en 2002. Découverte par Christophe Colomb au cours de son second voyage, en 1493, la Guadeloupe était alors occupée par des indiens Caraïbes, qui firent échouer la tentative de colonisation espagnole de Ponce de León en 1515. Dix ans plus tard, des missionnaires français essayèrent d'évangéliser l'île mais furent massacrés. La colonisation française fut entreprise par Charles de l'Olive et Duplessis le 28 juin 1635, et les Caraïbes furent exterminés ou expulsés. Rattachée à la Couronne en 1674, la Guadeloupe fut occupée par les Anglais en 1759/63, 1794 et 1810/16. L'amiral Robert la maintint, ainsi que la Martinique, sous l'autorité du gouvernement de Vichy jusqu'en 1943. Département d'outre-mer depuis 1946. Malgré des productions vivrières diversifiées (bananes, canne à sucre et légumes) et des cultures florales qui occupent 7 % de la population, la balance agricole reste négative ; la production minière est inexistante et l'industrie peu développée. L'activité touristique offre d'intéressantes perspectives mais elle doit affronter la concurrence des autres îles des Antilles. L'accroissement régulier de la population rend inévitable une migration continue vers la métropole où vivent aujourd'hui plus de 100 000 Guadeloupéens contre 430 000 restés outre-mer. Alors que les indépendantistes n'ont jamais été majoritaires, le gouvernement français a interdit le Groupe de libération armé, en janv. 1981, et l'Alliance révolutionnaire caraïbe, en mai 1984, après une série d'attentats. Les tensions restent importantes dans l'île ; en oct. 1999, la visite du Premier ministre Lionel Jospin suscita des manifestations et des barricades dressées par les indépendantistes. Au référendum du 7 déc. 2003, les électeurs ont rejeté la création d'une collectivité territoriale unique (l'île est actuellement administrée par un Conseil régional et un Conseil général). Les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, aujourd'hui communes de la Guadeloupe, ont accepté le statut de collectivité territoriale unique, et vont donc devenir des collectivités d'outre-mer.

« LA GUADELOUPE AU XXe SIÈCLE Comme ce fut le cas aussi en Martinique, cette colonie française des Antilles productrice de bananes a été transformée en département d’outre-mer (DOM) en 1946 : ses habitants sont citoyens français.

Les subventions de la métropole affectées à l’île ont engendré une prospérité remarquable pour la région et permis un système de Sécurité sociale n’existant pas dans les autres îles.

Les institutions ont été dominées jusqu’aux années 1970 par les Blancs de la métropole, ce qui a suscité l’émergence de courants nationalistes et des bouffées de violence (attentats dans les années 1980).

Les forces de l’ordre ont tué 49 militants indépendantistes lors d’une manifestation à Pointe-à-Pitre en 1967.

Cependant, les habitants ne se sont jamais exprimés électoralement pour une rupture avec la France (le vote indépendantiste est resté plafonné aux environs de 5 %).

Dans les années 1970, la France a reconnu le droit à une certaine autonomie politique et à l’identité culturelle.

À partir de 1982, la vie politique de l’île a été marquée par la fougueuse Lucette Michaux-Chevry (1929-) qui a été tour à tour député, sénateur, maire, président des conseils général et régional.

Mais à compter de 1996, son étoile a pâli du fait de poursuites pour diverses affaires de corruption.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles