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La Grève de Carmaux en 1892 et Jean Jaurès

Publié le 16/05/2020

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« Situation 1 ère La Grève de Carmaux en 1892 et Jean Jaurès.

Document 1, La situation géographique de Carmaux Document 2, 1892 Une date dans le mouvement ouvrier 2- Une première grève éclate à Carmaux le 7 mars 1892, pourquoi ? LA PREMIER E GREVE C’EST POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES 3- Qui gagne les élections municipales de 1892 en mai ? Où travaille t- il ? La mairie échoit à J.-B.

Calvignac, ouvrier de la mine 4- Une deuxième grève éclate le 16 août 1892 à Carmaux, pourquoi ? Combien de temps durera- t- elle ? Parce que la compagnie a licencié Calvignac et refuse de le réintégrer.

Cette grève durera 3 mois et 1/2 Carmaux est une commune française située dans le département du Tarn et la région Midi - Pyrénées .

Ses habitants sont appelés les Carmausins et Carmausines .

Elle est connue pour ses activités industrielles passées, en particulier sa verrerie et l'exploitation du charbon, ainsi que pour avoir été le cadre d'une étape décisive dans la carrière politique de Jean Jaurès , député de la ville de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort.

1- Où se t rouve la ville de Carmaux ? Carmaux est une commune française située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées .

2 - Situez la ville sur la carte de France.

Carmaux reste, dans les mémoires françaises, un haut lieu de combat .

Ce petit bassin houiller, accroché aux flancs du Massif central, a vu s'affronter, entre 1850 et 1914, la Société anonyme des mines de Carmaux (S.M.C.) et ses ouvriers; cette âpre lutte de classes culmine en 1892. En février de cette année- là, la Chambre syndicale présente à la Compagnie une demande d'augmentation des salaires , qui est rejetée.

Le 7 mars, la grève éclate.

Une réunion d'arbitrage, présidée par le préfet du Tarn, n'amène aucun résultat.

On recourt à un tiers arbitre, M.

Aguillon, ingénieur en chef des Mines à Paris, qui se montre favorable aux ouvriers: le salaire journalier est majoré d'environ 50 centimes, et, le 21 mars, le travail reprend . En mai, les élections municipales voient le succès d'une liste associant mineurs et verriers.

La mairie échoit à J.

-B.

Calvignac , ouvrier de la mine et secrétaire de la Chambre syndicale.

La Compagnie est mécontente, et son directeur, M.

Humblot, somme Calvignac de choisir entre ses fonctions de maire et son emploi dans la Compagnie.

Calvignac refuse et il est licencié le 2 août.

Une délégation vient protester auprès de la direction, escortée d'une foule de travailleurs.

Voyant sa maison envahie, Humblot doit démissionner pour ramener le calme.

Cependant, la Compagnie refuse de réintégrer Calvignac. Le 1 6 août, la grève reprend ; elle va durer trois mois et demi et retentira dans toute la France.

Des souscriptions sont ouvertes un peu partout.

Des secours parfois considérables affluent, même de l'étranger.

Ainsi soutenus, les mineurs tiennent bon.

Ils se r éunissent régulièrement à la Chambre syndicale.

Le gouvernement hésite à faire appel à la troupe et se contente d'envoyer des gendarmes qui patrouillent jour et nuit pour assurer la liberté du travail.

Quelques chocs se produisent entre eux et les gréviste s.

A la rentrée de la Chambre, le 18 octobre 1892, le député Baudin interpelle le gouvernement, exposant les motifs de la grève et affirmant sa légitimité; il exige une solution.

Le président du Conseil, Émile Loubet , donne gain de cause aux ouvriers.

Le 3 novembre, les mineurs vainqueurs reprennent le travail .. »

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