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LA GRENADE AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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Île des Petites-Antilles, au N. de la Trinité. Découverte en 1498 par Christophe Colomb, qui la nomma Concepción, la Grenade fut colonisée à partir de 1650 par les Français, qui exterminèrent la population caraïbe. Directement rattachée à la Couronne en 1674, elle fut conquise en 1762 par les Anglais, qui se la firent céder l'année suivante, au traité de Paris. Les Français la réoccupèrent de 1779 à 1783. Redevenue britannique, l'île fit partie de la Fédération des Antilles britanniques (1958/62), puis devint, en 1967, un État associé au Royaume-Uni. Elle proclama son indépendance au sein du Commonwealth britannique le 7 févr. 1974. De 1979 à 1983, la Grenade connut une expérience révolutionnaire sous la conduite de Maurice Bishop, avocat, ami de Fidel Castro et principal dirigeant de l'opposition. Rompant avec la tradition parlementaire héritée de Westminster et chère aux Antilles anglophones, la « révolution grenadine » se voulut marxiste et castriste. Mais les initiatives de Bishop inquiétèrent l'administration américaine. Pour s'en expliquer, Bishop n'hésita pas à faire le voyage de Washington. Il y fut à peine reçu, mais c'est ce voyage qui le perdit auprès des siens. Jugé trop timoré, il fut exécuté le 19 oct. 1983, après avoir été mis en minorité au sein de son gouvernement. Afin d'éviter la création d'un « relais de la subversion soviéto-cubaine », selon l'expression de R. Reagan, des fusiliers marins américains et des détachements militaires de six îles des Caraïbes débarquèrent le 25 oct. à la Grenade. Le nouveau gouverneur général, sir Paul Scoon, forma un gouvernement provisoire destiné à organiser des élections en déc. 1984. Les troupes américaines, dont l'effectif atteignit 6 500 hommes, quittèrent la Grenade dans les derniers jours de 1983. Après la victoire électorale, le 3 déc. 1984, de Herbert Blaize, candidat soutenu par Washington, et de son Nouveau Parti national, la normalisation à l'américaine de la Grenade s'achevait sur un succès complet. Le 19 déc. 1989, Hector Blaize s'éteignait, à l'âge de soixante et onze ans ; Ben Jones, dirigeant du Nouveau Parti national, fut nommé Premier ministre par intérim. Cependant, Nicolas Brathwaite, soutenu par une fraction dissidente du Nouveau Parti national, fut élu Premier ministre pour un mandat de cinq ans. Il fut remplacé, à la suite d'élections législatives, par le leader du Nouveau Parti national, Keith Mitchell. Ce dernier renoua avec Cuba lors d'une visite à La Havane en avr. 1997, tandis que les privatisations annoncées tardaient. L'opposition, trop divisée, ne put empêcher la réélection de Keith Mitchell. La Grenade fut touchée en nov. 1999 par le cyclone Lenny, qui causa des centaines de millions de dollars de dégâts.

« LA GRENADE AU XXe SIÈCLE Grenade assure à elle seule le tiers de la production mondiale de noix de muscade.

T.

A.

Marryshow (1885-1958) a dominé la scène politique de cette île caraïbe pendant un demi-siècle à partir des années 1910.

Il est considéré comme le père de l’éphémère Fédération des Indes occidentales (1958-1962).

Son successeur politique est le fougueux et autoritaire Éric Gairy (1918-1997), fils de paysan ayant mené la lutte contre les gouvernants britanniques jusqu’à l’indépendance acquise en 1974.

Un coup d’État est organisé en 1979 par des jeunes militants de gauche dirigés par Maurice Bishop (1944-1983).

Pendant quatre ans, ils œuvrent à créer un État marxiste-léniniste, allié à Cuba et à l’Union soviétique, ainsi qu’à encourager l’émergence d’un nationalisme culturel et politique dans la région.

Cette évolution suscite une grande hostilité de la part du président américain Ronald Reagan.

Des querelles internes aboutissent en 1983 à l’exécution de M.

Bishop par ses rivaux et au débarquement de 7 000 soldats américains, chaleureusement accueillis par les habitants.

Les assassins de M.

Bishop, dont son adjoint, Bernard Coard (1944-), sont condamnés à la pendaison, mais ces peines seront commuées en prison à perpétuité.. »

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