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La gestation pour autrui est-elle une marchandisation du corps de la femme?

Publié le 19/03/2021

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« Dissertation juridique : La gestation pour autrui est -elle une marchandisation du corps de la femme ? "Faire de la grossesse et de l'accouchement un service rémunéré est la plus formidable violence faite aux femmes depuis l'époque de l'esclavage" , ces paroles ont été prononcées par l’écrivain Eliette Abécassis dans son ouvrage « bébé à vendre ».

Très controversée, la gestation pour autrui (GPA) soulève de nombreux débats dans notre société.

En quoi consiste cette technique de procréati on médicalement assistée ? Qui peut y avoir recours ? En France ? Quels risques pour la mère porteuse ? La gestation pour autrui, communément appelée GPA, est une technique de procréation médicalement assistée.

Elle consiste à implanter un embryon, issu d' une fécondation in vitro (FIV) ou d'une insémination, dans l'utérus d'une mère porteuse qui remettra le bébé à un couple demandeur à sa naissance.

La GPA est interdite en France mais autorisée ou tolérée dans certains pays européens : Portugal, Belgique, Pays -Bas, Irlande, Royaume -Uni, Pologne, Slovaquie, Roumanie. 6 Français sur 10 se disaient favorables à la légalisation.

Le ministère de la Santé a invité chacun à s’exprimer en ligne sur le sujet .

La gestation pour autrui est -elle une marchandisation du corps de la femme ? Dans un premier temps, nous allons voir que la gestation pour autrui a des limites qui pourrait faire du corps de la femme une marchandise.

Puis, dans un second temps, nous expliquerons qu’elle pourrait être encadrée de telle sorte que la femme ne s’apparente pas à un «objet». I.

La gestation pour autrui pourrait être commerciale « La GPA est une exploitation marchande du corps de la femme, comme la prostitution ou la domesticité.

On nous dit que les femmes sont consentantes, or, to utes les études sur le sujet montrent que leurs motivations pour « prêter » leur corps sont liées à des pressions familiales, pour l'argent notamment » , paroles prononcées par le ministre de la santé contre la GPA.

La GPA est interdite en France, et le gou vernement a récemment réaffirmé son opposition à sa légalisation.

Le fait d'utiliser le corps d'une femme pour lui faire porter un enfant qu'elle ne gardera pas , rentre dans la marchandisation du corps humain .

On oublie qui est la femme , ce qu’elle ressent , pour se focaliser uniquement sur le service que son corps va rendre.

Il y a atteinte à la valeur symbolique de la maternité.

Porter un enfant 9 mois serait banalisé et élevé au statut d’un simple commerce. Le recours à ce mode de procréation ne peut que susciter la mise en place de nouvelles filières commerciales d'aliénation du corps des plus pauvres par les plus riches.

Peut -on appeler cela un progrès social ? Ce ne sont pas les femmes ministres qui porteront un enfant pour le compte d'autrui, mais les femmes pauvres qui pendant neuf mois seront nourries, habillées et soignées.

Il existe surement d'autres moyens pour aider ces femmes. Aussi, dans une GPA , les deux parti es sont liés par un contrat où l'un va donner quelque chose à l'autre contre frais ou dédommagements.

Or, ce quelque chose, objet du contrat, est un enfant.

Selon le droit civil, il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l’objet de conventions.

L'enfant est donc considéré comme dans le commerce, autrement dit comme une marchandise.

La femme, quant à elle, est utilisée par le ou les mandataires comme une machine permettant le développement d’un fœtus, c’est -à-dire comme un incubateur.

Ni la femme, ni l'enfant ne seraient traités comme des personnes humaines, ils sera ient traités comme des objets.

Ceci est manifestement contraire à la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine, selon les termes du préambule de la Déclaration. »

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