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LA FUITE DU ROI

Publié le 15/05/2020

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« LA FUITE DU ROI BEAUCOUP de Français furent stupéfaits en apprenant la fuite de Louis XVI vers l'étranger.

Par cet acte, le roifaisait connaître sans équivoque son attitude à l'égard de la Révolution.

L'arrestation de Varennes, qui fut grosse deconséquences, marque un tournant de l'histoire révolutionnaire.La lettre que nous reproduisons a été écrite par les membres de la municipalité de Sainte-Menehould, au moment oùl'on venait de ramener le roi dans la ville.Elle nous permet de saisir sur le vif un état d'esprit.

Il est difficile, d'analyser ce ton où se mêlent l'indignation et lerespect, mais où se manifeste par-dessus tout l'exaltation patriotique.Les auteurs et les témoins de ces événements ont eu parfaitement conscience qu'ils vivaient, comme nous disons,"un moment historique".Le texte fait d'abord allusion aux événements antérieurs au 22 juin 1791. Les circonstances et les motifs de la fuite Pour les habitants des régions traversées.

on avait fait courir le bruit qu'on envoyait au marquis de Bouillé, quicommandait la place de Metz, une forte somme d'argent destinée au paiement des soldats.Pour protéger ce trésor des attaques des brigands, on avait disposé, à partir de Châlons, un certain nombre depostes militaires.40 hussards au pont de Somme-Vesle.

à 12 km de Châlons, 33 dragons à Sainte-Menehould, 140 dragons àClermont, 60 hussards à Varennes, et ainsi de suite jusqu'à Stenay.Les mesures de Bouillé étaient bien prises : le trésor devait atteindre Somme-Vesle le 21 à 14 heures et, à partir dece moment, il serait accompagné par les détachements qui se joindraient à lui.L'échec de la manœuvre est dû au retard imprévu de la berline, au peu de zèle des troupes et surtout au patriotismedes populations de l'Est qui soutinrent l'action de Drouet.A 5 heures, le chef de poste de Somme-Vesle n'ayant pas vu venir le roi fit avertir les postes suivants que le trésorne passerait pas et se retira.

Il ne voulait pas rester, car les populations des campagnes se montraient hostiles.Elles ne croyaient pas à la fable du trésor, mais elles craignaient que ces rassemblements de troupes ne fussentdestinés à réprimer quelque révolte des paysans contre leurs seigneurs. Le roi arriva cependant à 10 heures du soir a Clermont.

Les dragons étaient dispersés dans la localité, le chef dedétachement voulut les réunir pour faire accompagner la voiture, le peuple s'interposa et les dragons crièrent : "Vivela Nation !" C'est à ce moment qu'arriva Drouet.L'arrestation et le retourDrouet, maître de poste à Sainte-Menehould, avait été pendant sept ans soldat au régiment des dragons de Condé,il avait monté la garde à Versailles et, lorsque la voiture arriva à Sainte-Menehould, il reconnut la reine, puis le roi,dont l'effigie figurait sur les assignats.Guillaume fils était un compagnon de Drouet, il avait été, lui aussi, dragon, mais au régiment de la reine. Dans une opinion publique où s'opposaient les "patriotes' et les aristocrates, à un moment où les patriotescraignaient plus que jamais les mesures des aristocrates.

Drouet, ainsi que la municipalité de Sainte-Menehould,comme en témoigne cette lettre, était ardemment patriote.Après avoir informé la municipalité, Drouet partit, empruntant des chemins de traverse, à la poursuite de la voiturequ'il rattrapa à Varennes.Les événements de Varennes sont bien connus.

Drouet y joua un rôle décisif, faisant preuve d'une initiative et d'uneénergie oui contrastent avec l'hésitation et la molesse des agents de Bouillé.Sans doute, si Drouet n'avait représenté que l'opinion d'un petit groupe de personnes, il aurait échoué, mais dès quela nouvelle de l'arrestation du roi se répandit, tout le pays, déjà hostile aux aristocrates, se souleva et les gardesnationaux arrivèrent de toutes parts.Les gardes nationales s'étaient organisées plus ou moins spontanément dans le pays après les événements de juillet1789.

Leur but était de maintenir l'ordre.

Elles constituaient en quelque sorte, face à l'armée mercenaire d'ancienrégime, l'armée de la nation.C'est entouré déjà de plusieurs milliers d'hommes et de gardes nationaux que Louis XVI est ramené à Sainte-Menehould le 22 juin, à 13 h 30.Dans la ville, où on connaît les décrets de la Constituante qui ont suspendu le roi, Louis XVI doit écouter lesreproches du maire, puis, "après un instant de rafraîchissement", le cortège repart et, d'étape en étape, les gardesnationales se relayant, ramène le roi à Paris.Les conséquences de VarennesElles furent considérables.

Il est vain et futile de refaire l'histoire en se demandant ce qui serait arrivé si le roi avaitréussi à gagner l'étranger ou si Drouet n'avait pas existé.

Les conséquences de Varennes furent immédiates etinfluèrent sur le cours de la Révolution.Dans le pays, le retentissement fut énorme parce qu il démasquait enfin les véritables intentions du roi.Jusqu'à cette date, on mettait volontiers les fautes du roi au compte des membres de son entourage, on pensaitque, dans le vaste mouvement de réformes qui bouleversait la France, le roi était du côté de la Nation contre lesprivilégiés.Or, avant de partir, celui-ci avait rédigé une "déclaration adressée à tous * les Français'' dans laquelle il se plaignait. »

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