La Frégate La Sérieuseou la plainte du capitaineIQu'elle était belle, ma Frégate,Lorsqu'elle voguait dans le vent !
Publié le 23/05/2020
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« La Frégate La Sérieuse Alfred de Vigny ou la plainte du capitaine I Qu’elle était belle, ma Frégate, Lorsqu’elle voguait dans le vent ! Elle avait, au soleil levant, Toutes les couleurs de l’agate ; Ses voiles luisaient le matin Comme des ballons de satin ; Sa quille mince, longue et plate, Portait deux bandes écarlates Sur vingt-quatre canons cachés ; Ses mâts, en arrière penchés, Paraissaient à demi couchés. Dix fois plus vive qu’un pirate, En cent jours du Havre à Surate Elle nous emporta souvent. — Qu’elle était belle, ma Frégate, Lorsqu’elle voguait dans le vent ! X Et surtout La Sérieuse Était belle nuit et jour ; La mer, douce et curieuse, La portait avec amour, Comme un vieux lion abaisse Sa longue crinière épaisse, Et, sans l’agiter, y laisse Se jouer le lionceau ; Comme sur sa tête agile Une femme tient l’argile ; Ou le jonc souple et fragile D’un mystérieux berceau.. »
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