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La France dans l’Europe des nationalités : politique et société (1848-1871)

Publié le 28/03/2021

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« Thème 3 : La France dans l’Europe des nationalités : politique et société (1848-1871) Chapitre 1 : La difficile entrée dans l’âge démocratique : la deuxième République et le Second Empire 1) La seconde république 1848-1851 A- La tentative de la république démocratique et sociale Une courte phase révolutionnaire : doc 1 et 4 p 82 Le 24 Février 1848, la chambre des députés envahie par les émeutiers proclame un gouvernement provisoire de 11 membres.

Parmi eux, une majorité de républicains modérés comme Lamartine ou le savant Arago, mais aussi des partisans d’une démocratie sociale comme Louis Blanc ou l’ouvrier mécanicien Albert. En quelques jours, ce gouvernement proclame la République, rétablit la liberté de réunion et de presse, supprime la peine de mort pour raison politique, abolit l’esclavage dans les colonies et institue le suffrage universel pour tous les citoyens de plus de 21 ans. Il ouvre aussi la garde nationale à tous, proclame la journée de travail de 10 heures à Paris.

Dès le 26 Février, il crée des ateliers nationaux (P80) pour occuper les chômeurs et confie une commission d’ouvriers et de partons le soin de préparer une législation du travail. Doc 1 p 80 La victoire de la république s’accompagne d’un élan général d’optimisme et d’une fraternisation symbolisée par la plantation de nombreux « arbres de la liberté » Mais l’illusion fraternelle est de courte durée.

Malgré les ouvriers qui souhaitent disposer de délais, le gouvernement provisoire organise dès le 23 Avril l’élection d’une assemblée constituante. Le vote est une première déception pour les partisans d’une démocratie sociale : sur les 900 députés, 500 sont des républicains modérés et 300 des royalistes. Le 15 Mai, une manifestation populaire qui tourne à l’émeute est dispersée par le pouvoir légal, et les difficultés financières croissantes servent de prétexte à l’Assemblée pour mettre fin à l’expérience des ateliers nationaux considérés comme des foyers révolutionnaires. Ils sont dissous le 22 Juin et les 150 000 ouvriers qu’ils employaient privés de toute ressource. Face aux barricades qui se multiplient dans l’Est de la capitale, l’assemblée proclame l’état de siège et donne pleins de pouvoirs au général Cavaignac. L’affrontement entre les soldats, appuyés par les bourgeois de la garde nationale, et les ouvriers, le 23, 24 et 25 Juin, fait des milliers de victimes. La répression qui suit l’échec de l’insurrection est féroce : 1 500 fusillés, 11 000 déportés. La république conservatrice l’a emportée.. »

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