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La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur. qu'en pensez-vous ?

Publié le 08/12/2021

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On trouve chez lui cette élégante brièveté qu'il loue dans Phèdre et qui consiste à dire tout ce qu'il faut et rien que ce qu'il faut. 1. Soit qu'il peigne l'extérieur des animaux, soit qu'il décrive un paysage, quelques traits lui suffisent, quelquefois un seul mot : {Le moindre cent qui d'aventure fait rider la face de Veau... L'onde était transparente, ainsi qu'aux plus beaux fours... Le héron au long bec emmanché d'un long cou... Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras). Comparer avec Buffon. 2. Même discrétion dans ses confidences. Il sait les mots qui évoquent tout un état d'âme et qui font rêver : Solitude où je trouve une douceur secrète.

« La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur.Qu'en pensez-vous ? I.

Aux ouvrages de longue haleine, il préfère les petits poèmes. 1.

La fable est bien le genre qui lui convenait : « Diversité est sa devise.

» Ce genre lui permet d'adoptersuccessivement et sans s'y attarder, tous les tons : telle fable est un drame ou une comédie, telle autre unfragment d'épopée ou une élégie, etc.

Toutes sont parfaites en leur genre, parce que toutes donnent l'impression dequelque chose de fini, d'achevé, à quoi on ne saurait rien souhaiter.

De plus, poète éminemment « personnel », ilpeut, dans la fable, plus que dans tout autre genre, se révéler tout entier, nous faire des confidences, nous dire sesjoies, ses voeux, ses regrets. 2.

Comme pour ses contemporains, la règle suprême, la règle de toutes les règles, c'est de plaire.

Or, commentplaire quand on s'ennuie soi-même ? Il se sentait peu fait pour le genre sérieux.

Son poème sur la captivité de Saint-Marc est un vrai pensum.

Ses comédies sont légères, spirituelles, gracieuses, mais sans profondeur.

Il ne sait pasanimer des personnages distincts de lui.

Son roman, Psyché, est plein de charmes, mais, sans doute, il n'aurait eu nile souffle ni le courage nécessaires pour composer en vers une oeuvre aussi longue. II.

C'est, d'ailleurs, chez lui, un principe.

« Loin d'épuiser une matière,...

» Quelque matière qu'il traite, iln'en prend que la fleur.

On trouve chez lui cette élégante brièveté qu'il loue dans Phèdre et qui consiste àdire tout ce qu'il faut et rien que ce qu'il faut. 1.

Soit qu'il peigne l'extérieur des animaux, soit qu'il décrive un paysage, quelques traits lui suffisent, quelquefois unseul mot : {Le moindre cent qui d'aventure fait rider la face de Veau...

L'onde était transparente, ainsi qu'aux plusbeaux fours...

Le héron au long bec emmanché d'un long cou...

Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras).Comparer avec Buffon.2.

Même discrétion dans ses confidences.

Il sait les mots qui évoquent tout un état d'âme et qui font rêver :Solitude où je trouve une douceur secrète.

(XI-4.) ...

Ai-je passé le temps d'aimer? (XI-2.) Comparer avec leseffusions sans fin des Romantiques.3.

On trouve dans les fables la peinture complète de la société du temps, mais au lieu de procéder par tableaux ouportraits comme La Bruyère, il use seulement de comparaisons ou d'allusions : Je suppose qu'un moine est toujourscharitable.

(VII-3).

De même pour les courtisans, les bourgeois, les médecins...

La satire, chez lui, est toujourslégère et malicieuse : c'est le serpent que je veux dire et non pas l'homme.

(V-16.) On voit en quoi consiste cette méthode et comment il l'a appliquée.

L'art de La Fontaine est délicat, tout ennuances; on peut le préférer non seulement à l'abondance stérile d'un Scudéry, mais à la magnificence orgueilleusedes Romantiques.. »

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