Databac

La Fontaine

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Fontaine Ce document contient 2243 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« La Fontaine La Fontaine est le plus indépendant et le plus souple des poètes classiques : narrateur excellent, moralisteingénieux, il a prodigué dans le cadre restreint de ses Fables des dons incomparables de naturel, d'élégance etd'harmonie. La Fontaine mena une vie insouciante d'épicurien et d'artiste. Jean de la Fontaine (1621-1695), à Château-Thierry, en Champagne, mena une vie insouciante et paresseuse depoète : il fut protégé par le surintendant Fouquet, à qui il demeura toujours fidèle, puis par Mme de la Sablière. L'amour du plaisir et la variété des goûts furent, comme il le confessait lui-même, les traits les plus marquants de sanature : Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet... Il fut d'ailleurs sincère, obligeant et dévoué.

Son génie s'est formé sous des influences complexes et variées. D'abord bel esprit et poète précieux, il comprit bien vite la beauté du naturel et de la simplicité : « Horace parbonheur me dessilla les yeux.

» Sa formation intellectuelle est le fruit de lectures nombreuses et dispersées (Platon,Boccace, L'Astrée) : J'en lis qui sont du Nord et qui sont du Midi. Mais il sauvegarda l'originalité de son inspiration : Mon imitation n'est pas un esclavage. Une double influence se résume en lui : celle de la tradition gauloise par laquelle il se rattache à Rabelais, Marot etaux auteurs de fabliaux ; celle de la tradition classique (Horace, Virgile) par son goût de la mesure, de la vérité etde l'harmonie. Du reste, on ne saurait le considérer comme un isolé dans notre mouvement littéraire : « plus égal que Marot, pluspoète que Voiture », a dit La Bruyère, il se rattache à tout un groupe de poètes rustiques et galants : Racan(Bergeries), Théophile de Viau (Élégies), Voiture dans ses Épîtres, Benserade, auteur de chansons badines et derondeaux.

Cette poésie enjouée et facile est oubliée maintenant, mais c'est à ce courant qu'appartient La Fontaine. Son œuvre. Les compositions de La Fontaine s'étendent à des genres très divers : récit de voyage en Limousin, roman en prose{Les Amours de Psyché), ballades, élégies, « poèmes » {Adonis), comédies (Clymène), contes et fables. Les Contes sont surtout des adaptations de Boccace où il décrit plus ou moins finement des sujets licencieux.

SesFables représentent la partie classique et immortelle de son œuvre. Les Fables. Les Fables de La Fontaine réparties en douze livres parurent en deux recueils (1668-1678).

Les sujets sont de trèsanciens apologues empruntés d'abord à Ésope et à Phèdre (auteur latin), puis à des conteurs orientaux :Pilpay.

La Fontaine n'a suivi ni la sécheresse de ses modèles anciens, ni la prolixité des narrations arabes ouhindoues : il prend ces textes comme simple canevas de développement, servant d'occasion à des histoires à la foisagréables et morales : Le conte fait passer le précepte avec lui. La structure des Fables évoque celle d'un drame en miniature. L'auteur lui-même a défini son œuvre : Une ample comédie à cent actes divers. Le décor est habituellement la campagne : c'est le paysage de la province française, observé selon le cours dessaisons ou des différentes heures du jour, les prairies, les blés, les chènevières, les ruisseaux, les étangs, leschemins.

La Fontaine n'a pas dépeint les aspects sauvages et forts de la nature, la forêt, la montagne, mais il y ade la couleur locale dans le réalisme discret de ses tableaux : « le thym et la rosée » dans les champs au matin,joncs et roseaux des marais, poussière des grandes routes. La matière du récit est parfois un portrait : « un lièvre en son gîte songeait...

» ; il nous montre l'animal inquiet,haletant, toujours prêt à la fuite : « un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre...

» ; en quelques. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles