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LA FONTAINE

Publié le 23/05/2020

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« LA FONTAINE, LA MORT ET LE BUCHERON (Fables, I, 16) Lagarde et Michard, livre du professeur, Bordas.

Voir aussi Hatier, Itinéraires littéraires ; Nathan, Littérature, Textes et documents ).

Notes pouvant servir à la mise en forme de paragraphes rédigés. I ° partie- L'habileté du narrateur. 1°IPP (Idée-prise de position) La Fontaine attire tout de suite l'attention du lecteur et la maintient en éveil. 1°IA (idée-argument) Portrait en mouvement qui attire l'attention. IEX (idée-explicitation) Le bûcheron "marche" et semble arriver dans le lointain.

Sa silhouette se précise peu à peu : La "ramée" (amas de branchages) devient "fagot" (fait de sa main) au v.2.

Il est enfin là tout près de nous.

Passage de l'imparfait lointain "marchait" (v.3), "tâchait" (v.4) au présent "il met bas", "il songe" (v.6). Poussant plus avant le procédé (cf.

dans une certaine mesure le "travelling" avant cinématographique), La Fontaine pénètre dans les pensées de l'homme (v.7 à 12) : emploi du style indirect libre pour ne pas déflorer le mystère de la rêverie. Le v.4 donne une impression de mouvement long et lent, pénible. "tâchait" de : valeur dramatique.

On sent l'effort, la tension de l'effort. 2°IA De plus, on assiste à une personnification de la Mort (majuscule) Procédé qui maintient l'attention ; elle marche, elle aussi, "elle vient sans tarder". 2°IPP La Fontaine éveille aussi, dès les cinq premiers vers, notre sympathie et notre pitié à l'égard du bûcheron. Déjà le 1 er hémistiche nous présente un "pauvre" homme, adjectif antéposé. Mais à la fin du 1 er vers, c'est l'apparition monstrueuse de cet être "tout couvert de ramée" dont l'humanité semble écrasée sous les branchages. L'adverbe "tout" insiste sur le fait que l'homme disparaît entièrement sous l'amas des branchages. v.1 allitération en [R] : rudesse. N'est-ce pas là un travail aussi pénible que celui des bêtes de somme ? Ce bûcheron qui "marche à pas pesants" et "n'en peut plus d'effort et de douleur" ressemble fort aux "six forts chevaux" du "coche", à cet "attelage" qui "suait, soufflait, était rendu" ( Le Coche et la mouche VII, 7).

Il attire notre respect car on le voit lutter :"tâchait de", "effort". Mais c'est un vieil homme écrasé par les ans .

Le poids des ans s'ajoute à celui du fagot.

On en est que plus sensible à ses "gémissements". A la pauvreté et à la souffrance physique s'ajoute le sombre accueil d'une "chaumine enfumée" , c'est-à-dire une chaumière bâtie de bois et de boue, ayant un trou pour cheminée, toute noire de fumée aveuglante.

Valeur du choix de ce mot "chaumine" : "il n'y a que ce vieux mot tout rustique qui puisse peindre une pareille hutte" (Taine).

Voilà le but vers lequel tendent tous ses efforts ! 3°IPP La Fontaine est habile également à ménager la progression du récit B.

Théry page 1 / 5. »

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