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La fin de la FrondeLa défaite des princes.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La fin de la Fronde La défaite des princes A peine la Fronde parlementaire est-elle terminée (mars 1649) qu'une nouvelle rébellion contre Mazarin et la cour lui succède Uanvier 1650).

C'est la seconde Fronde ou Fronde des princes: Gaston d'Orléans, oncle du roi, sa fille, la Gran­ de Mademoiselle, Condé, son frère, Conti, le cardinal de Retz, les ducs et duchesses de Beaufort, de Longueville, de La Rochefoucauld, de Montbazon ...

Pendant deux ans, la plus grande confu­ sion règne dans le pays: la Guyenne et le Poitou se soulèvent, les régions du nord et de l'est sont ravagées par la guer­ re civile.

Malgré les succès de Turenne, rallié à la cause royale, la cour, réfugiée à Pontoise, craint l'intervention armée des Espagnols avec lesquels Condé a secrètement traité.

Grâce à la Grande Mademoiselle qui a fait tirer le canon de la Bastille sur les troupes royales et lui a ouvert les portes, Condé est entré dans Paris (2 juillet 1652).

Le blocus de la capitale affame les habitants; les maga­ sins sont fermés et vides; les artisans sont sans travail; les mercenaires et la populace pillent les maisons, tandis que les chefs frondeurs se querellent.

Le 20 juillet, les parlementaires, qui, jusque-là, avaient soutenu l'insurrection, se rallient au roi et émigrent à Pontoise.

Habile­ ment, à la mi-août, pour apaiser les esprits, Mazarin quitte la France.

En septembre, les Parisiens, excédés par le gouvernement autoritaire de Condé, s'attroupent aux cris de: «Le roi, la paix, du pain.» Les troupes du duc de Lorraine se sont repliées; Turenne tient en respect l'armée des princes; les bour- 1653 geois et les échevins supplient le roi de rentrer.

Le 21 octobre 1652, Louis XIV (il a 14 ans) et sa mère, la reine-régente Anne, précédés de l'armée de Turenne, font une entrée triomphale dans Paris.

Le lendemain, le jeune roi tient un lit de jus­ tice.

Dans sa déclaration, il promet une amnistie générale, sauf pour les meneurs.

Le duc d'Orléans est exilé à Blois, la Grande Mademoiselle, dans son château de Saint-Fargeau.

Condé, qui s'est enfui aux Pays-Bas espagnols, est condamné à mort par contumace (il rentrera en grâce• en 1659); interdiction est faite aux parlementaires d'avoir par­ tie liée avec les princes et les grands du royaume et de s'occuper des affaires politiques et financières de 1 'Etat.

Le 12 novembre, les biens des princes rebelles sont confisqués; le 19 décembre.

Retz est arrêté et conduit à Vincennes.

Le 3 février, Mazarin peut revenir: la foule parisienne l'acclame.

Son retour et l'entrée des troupes royales dans Bor­ deaux (août 1653) confirment la fin de la Fronde.

Ces troubles, qui ont agité la minorité de Louis XIV, ont influencé sa méfiance envers les nobles.

De son côté, le peuple a pu juger de leur incapacité à s'enten­ dre et à assurer l'ordre.

Le pouvoir royal sort renforcé de l'épreuve; la Fronde est la dernière révolte féodale. 2 / 2. »

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