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La durée des oeuvres est celle de leur utilité.

Publié le 06/12/2021

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« La durée des oeuvres est celle de leur utilité.

C'est pourquoi elle est discontinue. Il y a des

siècles pendant lesquels Virgile ne sert à rien.«

Quelles réflexions vous suggèrent ces propos de Paul Valéry?

V

«Écrire, si ça sert à quelque chose, ce doit être à ça : à témoigner. A laisser ses souvenirs inscrits, à dépo­ser doucement, sans en avoir l'air, sa grappe d'oeufs qui fermenteront.«

En vous appuyant sur votre expérience de lecteur, vous commenterez et éventuellement discuterez cette opinion de l'écrivain contemporain J. M. G. Le Clézio exprimée dans l'Extase matérielle (1967).

VI

«Quel roman!« dit-on d'une histoire invraisemblable. Et quand on veut isoler un fait réel des commentaires superflus qu'il a suscités, on ajoute parfois : «Tout le reste est littérature.« Est-ce à dire que l'oeuvre litté­raire n'entretient aucun rapport avec la vie réelle?

Pour répondre à cette question, vous vous fonderez sur vos lectures personnelles.

VII

Qu'est-ce que l'acanthe' ? Un artichaut stylisé. Sty­lisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. L'homme sait que le monde n'est

I. Acanthe : plante à longues feuilles, très découpées; l'architecture de style corinthien imite cette plante pour orner le chapiteau des colonnes.


XI

ç\...On a dit que l'indifférence était l'un des maux les plus graves de notre époque. Qu'en pensez-vous ? Vous pourrez présenter vos réflexions en vous référant à

votre expérience et à vos lectures.

XII

A propos de l'artiste et de l'écrivain, Hugo écrit : «En ne maniant point les choses de la terre, il croit s'épu­rer, il s'annule. Il est le raffiné, il est le délicat, il peut être l'exquis, il n'est pas le grand. Le premier venu, grossièrement utile, mais utile, a le droit de deman­der en voyant ce génie bon à rien : qu'est-ce que ce fainéant? «

Hugo, William Shakespeare, 1864.

A partir de vos connaissances en littérature et dans les autres arts, vous vous demanderez quelle est la portée de ce jugement.

XIII

« Il y a des hommes dont le métier est de répondre aux questions, de résoudre les problèmes. L'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpen­teur, leur métier c'est d'avoir réponse à tout. Le romancier, le poète, le critique, etc., leur métier est d'avoir question à tout, c'est de s'interroger et d'interroger, c'est de mettre en question ce que per­sonne ne songeait à mettre en question. Ils sont les grands poseurs de questions du monde. «

Claude Roy, le Commerce des classiques, 1953.

Quelles réflexions vous inspire cette définition de la fonc­tion de l'écrivain ? Correspond-elle à ce que personnelle­ment vous attendez de la lecture d'une oeuvre littéraire?


Vous fonderez votre réflexion sur des exemples précis tirés de vos lectures.

XIV

Commentez et, si vous le jugez utile, discutez, en vous fondant sur des exemples précis, l'opinion suivante :

« La littérature est, dans le plus noble sens du mot, une vulgarisation... : c'est par elle que passent à tra­vers les sociétés tous les grands courants qui déter­minent les progrès, ou du moins les changements sociaux; c'est elle qui entretient dans les âmes, autrement déprimées par la nécessité de vivre et submergées par les préoccupations matérielles, l'inquiétude des hautes questions qui dominent la vie et lui donnent sens ou fin.«

XV

Danièle Sallenave écrit dans Le Don des morts (Galli­mard, 1991) :

«Grâce à la littérature, le monde cesse d'être le lieu de la vérité unique [...] : il est aussi ce qu'il aurait pu, ou ce qu'il devrait être.«

Vous expliquerez et au besoin discuterez cette affirma­tion à l'aide d'exemples précis et développés.

XVI

Antonio Tabucchi, écrivain italien contemporain, déclarait récemment lors d'un colloque sur les litté­ratures européennes :

« La littérature ne nous offre peut-être que l'illusion d'ouvrir une porte derrière laquelle il y a une autre porte. Pourtant, cela aussi c'est la force de la littéra­ture : la force de l'illusion, la force du rêve.«


Selon un auteur contemporain : «Admettre l'action de la littérature sur les hommes, c'est peut-être l'ultime sagesse de l'Occident.«

Dans quelle mesure la prise en considération de l'action de la littérature sur les hommes est-elle une forme de sagesse ? Pour quelles raisons peut-on considérer que c'est peut-être l'ultime sagesse de l'Occident ?

 

Vous vous exprimerez dans un développement orga­nisé en vous référant à certains genres littéraires, à des écrivains et à quelques ouvrages précis.

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