la crise de cuba

« Histoire Chassé du pouvoir lors de la révolution cubaine, Batista cède sa place au révolutionnaire Fidel Castro.

Il instaure rapidement une république socialiste à parti unique.

C’est une période mouvementée pour Cuba qui avait déjà fait parler d’elle durant la seconde guerre mondiale grâce à son armée qui lui a valu la réputation d’être la nation caribéenne la plus efficace et coopérative.

Cependant, la confrontation diplomatique et militaire opposant les Etats-Unis et l’Union soviétique sème une tension allant graduellement à son paroxysme.

Du 16 au 28 octobre 1962 s’engage un bras de fer entre les deux puissances dû aux missiles soviétiques installés sur l’île. Par ailleurs, la crise de Cuba est-elle symbolique de la guerre froide ? Il est vrai que nous sommes face à l’un des conflits des plus dangereux.

Toutefois, la tension ayant eu lieu n’est pas la seule notion à retenir de cette crise. Treize jours s’écoulent, et durant ces treize jours, les deux chefs-d ’Etat, Kennedy et Khrouchtchev, s’affrontent indirectement en commençant par l’embargo mis par les EtatsUnis sur la plupart des exportations à destination de Cuba.

Kennedy déclara que les « EtatsUnis devront aider au renversement de Fidel Castro ».

Une rupture diplomatique s’en suit entre La Havane et Washington en janvier 1961.

Les Etats-Unis voient comme une menace l’île de Cuba étant donné la proximité entre ces deux terres mais aussi entre ces deux idéologies.

En déployant des fusées à Cuba, Khrouchtchev vise principalement un objectif stratégique : il cherche à compenser le retard accumulé par l’URSS en matière de missiles intercontinentaux, en tirant parti de la position géographique de Cuba.

En 1962, les EtatsUnis dominent, aussi bien en bombardiers qu’en missiles.

Cette année là sont installés 5 bases d’engins balistiques, 24 missiles balistiques ainsi que 15 plates-formes de missiles à portée intermédiaire (doc 1).

C’est l’avion espion américain U2, en survolant Cuba le 14 octobre 1962, qui a découvert les engins.

Le document 1, Les Etats-Unis et le monde de 1898 à nos jours, paru dans Colin en 2015 et écrit par Yves-Henri Nouailhat nous le démontre.

Les photographies prises témoignent de la dangerosité de cette installation à Cuba pour les EtatsUnis qui risqueraient d’être impactés sur au moins 2000 km sur le sud des Etats-Unis (dû aux missiles) mais aussi un impact non-négligeable sur l’ensemble des Etats-Unis sauf le nord-est avec les plates-formes de missiles à portée intermédiaire.

Par conséquent, afin d’assurer une protection pour son pays, Kennedy instaure un blocus le 24 octobre vu comme une « quarantaine défensive ».

Ceci empêche les navires soviétiques de relier Cuba.

Cette crise illustre bien la guerre froide, le bras de fer entre ces deux blocs mais surtout la portée européenne qu’elle engendre.

Ces actions ont des répercussions sur Berlin ainsi que sur l’Alliance atlantique et sur la présence des Jupiter en Italie et en Turquie.

Le discours prononcé par Kennedy le 22 octobre est relayé dans le monde entier en 37 langues par Voice of America.

En outre, du côté soviétique, ceux soutenant Cuba, nous retrouvons l’URSS avec le pacte de Varsovie et la République populaire de Chine et Nord-Vietnam (doc 1). La crise de Cuba s’identifie bien à la guerre froide de par.... »