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LA CÔTE-D'IVOIRE AU XXe SIÈCLE

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450827.txt[14/09/2020 16:45:05] LA CÔTE-D'IVOIRE AU XXe SIÈCLE Après les premières expéditions de « reconnaissance », à la fin du xixe siècle (notamment celle de Louis Gustave Binger [1856-1936] de 1887 à 1889), vient le temps des compt oirs, tels les établissements Verdier de Grand-Bassam - qui représentent officiellement la France.

Le 10 mars 1893 est constituée la colonie française de Côte-d’Ivoire, avec L.

G.

Binger comme pre mier gouverneur (1893-1897).

Les frontières sont fixées dès 1905, même si la conquête mili taire dure jusqu’en 1915 sous la férule du gouverneur Gabriel Angoulvant (1908-1915).

De 1944 à 1960, la vie politique est dominée par la figure du mé decin Félix Houphouët-Boigny.

Il fonde le PDCI (Parti démocratique de la Côte-d’Ivoire, section du RDA - Rassemblement démocratique africain) en 1946 ; il est aussi celui qui permet en 1950 l’abolition du travail f orcé.

La même année, il s’éloigne du PCF (Parti communiste français).

En 1957, le PDCI obtient 58 élus su r 60 dans la nouvelle assemblée ; le 26 mars 1959, F.

Houphouët-Boigny est nommé Premier ministre.

Enfin, le 7 août 1960, la République de la Côte-d’Ivoire devient un État souverain.

Dès lors, F.

Houphouët-Boigny joue tous les rôles : planteur et chef traditionnel baoulé, président et vieux sage panafricain, faiseur de paix et « président-prophète »… Ses méthodes sont autoritaires : parti, syndicat et médias uniques, mise à l’écart de dauphins poten tiels après des « complots » successifs en 1963 et 1964 (assassinat d’Ernest Boka), élections présidenti elles avec des scores avoisinant 100 % en 1970, 1975, 1980 et 1985.

Après une vive contestation étudiante, e n 1980, le 7e congrès du PDCI est celui de l’ouverture interne, avec des candidatures électorales mu ltiples.

L’équilibre du pays s’explique surtout par les succès de l’agriculture de rente (café, cacao) et par l’instrumentalisation de l’ethnicité dans la répartition des postes et prébendes ; aux trois grands « blo cs régionaux » regroupant 60 ethnies - Akan à l’Est, Krou à l’Ouest, « dioula » au Nord - cor respondent la prépondérance baoulé dans l’appareil d’État, l’importance des Bété dans l’armée, et cell e des Nordistes dans les transports et le commerce.

Chaque camp a des frontières mouvantes et recherche des alliances, ma is leur combinatoire explique durablement l’essentiel des rapports politiques.

Sous la pression de la rue, une démocratisation réelle est engagé e dans les années 1990.

En 1991, le score (81,68 %) recueilli par F.

Houphouët-Boigny contre le leader socialiste de l’opposition, Laurent Gbagbo (1945-), paraît cependant douteux et l’ouverture au multi partisme, contrainte et forcée, n’a jamais abouti à une élection ouverte.

À la mort du « vieux », en décembre 1993, le « dauphin co nstitutionnel » Henri Konan Bédié (1934-) s’autoproclame président, avec l’appui de la France et contre l e Premier ministre, Alassane Ouattara (1942-).

Ce dernier, bien que né en Côte-d’Ivoire, se verra i nterdit de candidature sous prétexte de non-« ivoirité ».

H.

K.

Bedié engage le pays dans un désastre poli tique, économique et ethnique (doctrine dite de l’« ivoirité », stigmatisant plus de 30 % de la populatio n) qui aboutit à de profondes fractures dans le pays et à une banqueroute financière.

L’extraversion du pays le fragilise : déficit structurel en produits vivriers, soumission totale aux conditionnalités des bailleurs de fon ds.

Le démantèlement de la Caisse de stabilisation (Caistab) explique la paupérisation des planteurs de cacao en période de baisse extrême des cours ; le pillage de la forêt, les vives tensions s’exerçant s ur le foncier entre autochtones et migrants sahéliens, venant du Burkina Faso et du Mali, se retournent contre ce ux-ci.

Le 24 décembre 1999, de jeunes militaires, au terme d’un putsch, c onfient le pouvoir au général Robert Gueï (1941-2002).

L’élection présidentielle (dont A.

Ouat tara reste écarté pour non-« ivoirité ») est remportée, le 22 octobre 2000, par L.

Gbagbo dans un contexte de tens ions et de violences ethniques.

À partir de l’automne 2002, le Nord et une partie de l’Ouest écha ppent au gouvernement central, étant administrés par des mouvements en rébellion armée.. »

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